Publié le 25 Nov 2023 - 08:08

2SC2P 

 

Dans le cadre de la mise en œuvre de ses activités de lutte contre les cancers du sein et du col de l'utérus, le ministère de la Santé et de l'Action sociale (Msas), en collaboration avec la Société sénégalaise de colposcopie et de pathologie liée au papilloma virus (2SC2P) et ses partenaires, compte organiser la deuxième édition de la caravane ‘’sur la route de l'élimination du cancer du col utérin’’, du 24 novembre au 9 décembre 2023. Elle a débuté hier à l’établissement public de santé niveau 1, Roi Bédouin de Guédiawaye.

Le directeur dudit hôpital, Cheikh Mbaye Seck,  renseigne que les filles âgées entre 9 et 14 ans, prises à travers tout le département de Guédiawaye, ont été vaccinées contre le HPV, durant la journée d’hier. Ce qui va aider ces filles, une fois arrivées à la maturité, d’éviter de développer des cancers. Au programme figure une activité phare qui est le traitement des légions cancéreuses et l’autre innovation de cette année qui consiste une journée de don de sang.

...Pour Dr Dicko Ba, gynécologue et par ailleurs membre de la Société sénégalaise de colposcopie et de pathologie liée au papillomavirus, le cancer du col est le deuxième cancer féminin au Sénégal et il a la particularité d’être l’un des rares cancers dont la cause est connue. D’où l’intérêt de la prévention primaire. Ce qui a fait qu’ils ont fait un point focal sur la vaccination des jeunes filles de 9 à 14 ans. ‘’Le deuxième point pour l’élimination du cancer du col, est qu’on va vers le dépistage de toutes les femmes entre 30 et 49 ans et de traiter toutes les lésions qui ont été dépistées durant la période octobre rose. Après Guédiawaye, on fera Diourbel, Thiès, le nord et le Sud aussi. 

Il n’y a pas une particularité sur le choix desdites régions, c’est juste par rapport aux plateaux techniques et à la disponibilité du personnel. A long terme, on essayera de toucher toutes les régions avec des unités de prise en charge des femmes. Mais aussi, qu’on fasse tout pour généraliser les jeunes filles et pourquoi pas chez les garçons. Et après, pour qu’il y ait un accès facile à ces femmes pour le dépistage et que cela fasse partie de la routine des prestataires’’, a indiqué Dr Ba. 

 

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