Une belle réussite !
La 3e édition du carnaval de Dakar ayant pour thème ‘’La culture et le sport’’ a eu lieu cette année les 25, 26 et 27 novembre dans les locaux du centre culturel Blaise Senghor.
Le carnaval de Dakar est la première fête traditionnelle vivante qui célèbre le patrimoine culturel du Sénégal. ‘’L’objectif de cet évènement est de promouvoir et de valoriser la diversité culturelle du Sénégal’’, rappelle son initiatrice Fatou Kassé Sarr.
Ainsi, ce carnaval permet d’échanger, de dialoguer entre les peuples, surtout africains. Le carnaval de Dakar devient une plateforme qui réunit l’ensemble des parties prenantes que sont les institutions, les élus, les entreprises, les artisans, les cuisiniers, les artistes contemporains, la sous-région et l’international. Ensemble, ils développent différentes activités autour de cette rencontre culturelle annuelle.
Mais cette troisième édition ne s’est pas déroulée sans problème. Fatou Kassé Sarr regrette qu’on ne leur ait signifié l’annulation d’autorisation d’une parade qu’elle et son équipe devaient organiser que 10 heures avant la tenue de la manifestation. La sous-préfecture des Almadies leur a donné comme motif ‘’une gêne pour la fan zone installée’’. Mais l’équipe a su faire face et s’est mobilisée afin de trouver des solutions. D’où le transfert au centre culturel Blaise Senghor. C’était le deuxième jour de l’évènement.
Malgré cet imprévu, l’organisation a connu un succès grâce, par exemple, au soutien du ministre de la Culture et du président de la République. Différentes activités ont pu être tenues avec le soutien de partenariats avec des écoles de football, de fitness, de lutte et de théâtre, d’où la multiplication des troupes.
Le carnaval de Dakar a atteint cette année l’ensemble des objectifs fixés. Fatou Kassé Sarr ajoute que ‘’la fête a été belle’’ et qu’ils continueront toujours à aller loin et de faire de ce carnaval l’une des activités phares du Sénégal. Ce carnaval de Dakar a été un moment de convivialité, peu importe l’âge, l’origine, car la diversité culturelle fait partie du développement de ce monde.
SEYNABOU DIAMANKA (STAGIAIRE)