172 entreprises créées à Dakar, Thiès et Saint-Louis
L’organisation Synapse Center a, grâce à son programme ‘’Jeunes Agriculteurs’’, formé 314 entrepreneurs en agrobusiness. Il a, dans le même cadre, créé 172 entreprises dans les régions de Dakar, Thiès et Saint-Louis. Une manière, selon les initiateurs du projet, de participer à la réduction du taux de chômage qui reste élevé chez les jeunes.
Le Centre Synapse Center a lancé depuis bientôt 3 ans son programme ‘’Jeunes Agriculteurs’’. Grâce à ce projet, 314 entrepreneurs ont été formés dans les métiers de l’agrobusiness et 172 entreprises ont été créées, explique Vamé Coulibaly, chargé de programme à Sypase Center. D’après ce dernier, le programme a pour objectifs de ‘’promouvoir l’agrobusiness auprès des jeunes’’ et à ‘’contribuer à l’amélioration des performances des systèmes agricoles grâce à la mise en place de véritables chaînes de valeur’’.
Ainsi, le programme ‘’Jeunes Agriculteurs’’ intervient dans les régions de Dakar, Thiès et Saint-Louis. Il a permis la formation de 76 entrepreneurs dans la région de Dakar et la création de 46 entreprises. A Thiès, 118 entrepreneurs ont reçu une formation et 60 entreprises ont été créées. Pour la région Nord du Sénégal, 66 entreprises ont été mises en place et 120 entrepreneurs ont bénéficié de formation en agrobusiness. Le projet concerne surtout les filières céréalières fruits et légumes. Les initiateurs du programme ont partagé hier ces informations, à l’occasion de point de presse.
Par ailleurs, le choix de ces régions, renseigne El Hadj Niasse, chargé de programme à Synapse Center, a été fait après une étude de faisabilité. Car, ajoute-t-il, dans la région de Thiès, on peut à la fois faire de la ‘’culture céréalière et fruitière’’ alors que Dakar est une ‘’zone de commercialisation à outrance’’. Toutefois, poursuit M. Niasse, il est prévu une extension du programme dans les régions de Kolda, Ziguinchor et Sédhiou.
Cependant, l’accès au foncier a été l’un des obstacles auquel le programme ‘’Jeunes Agriculteurs’’ a eu à faire face, si l’on en croit M. Niasse. L’accès à la terre, dit-il, a été très difficile pour les jeunes. En effet, ceux qui ont été sélectionnés dans ce programme ont eu, pour la plupart, à accéder à la terre grâce à l’aide des ‘’mentors’’. Même l’action des collectivités locales n’a pas permis de régler automatiquement cette question, ajoute-t-il.
ALIOU NGAMBY NDIAYE