‘’On a manqué de sérénité et de rigueur en défense’’
Le sélectionneur national, Aly Male, a reconnu, lors du point de presse d’après match, la suprématie de l’équipe cadette guinéenne sur la sienne à l’issue de la défaite (0-1), samedi dernier. Selon lui, il est possible de renverser la tendance au retour à Conakry.
Est-ce qu’il y a des regrets après avoir perdu à domicile ?
Je n’ai pas de regret parce quoi qu’on puisse dire, l’adversaire a été aujourd’hui (samedi) meilleur que nous. On n’a pas joué sur notre vraie valeur. On n’a pas fait ce qu’on voulait faire, les joueurs ont raté beaucoup de passes, peut-être à cause de la pluie.
Pourquoi vous dites que vous n’avez pas joué sur votre vraie valeur ?
En football il y a des choses qu’on ne peut pas expliquer. Après on va voir et analyser le match. On n’a pas donné ce qu’on attendait de nous. On n’a pas eu les occasions qu’on voulait. En défense, on n’a pas été serein et on a manqué de rigueur. Sur le but, je pense qu’on a bien travaillé les coups de pied arrêtés. Si on prend un but pareil, je mets ça sur le compte de la jeunesse. C’est le football, on n’a qu’à assumer et travailler encore. On va rectifier.
Est-ce que la puissance athlétique des Guinéens vous a posé des problèmes ?
Quand je les ai vus au début, j’ai dit qu’il faut qu’on joue vite. On a travaillé sur ça en livrant un match contre l’équipe U20 du Sénégal. J’ai dit aux joueurs, si vous voulez aller au combat, on ne va pas exister durant la rencontre. En début de match, durant trente minutes, on a joué des balles de combat qui n’ont servi à rien. Je leur avais dit de lâcher le ballon et de jouer dans les espaces. C’est sur ça qu’on pouvait les battre. L’adversaire a eu beaucoup d’opportunité mais n’a marqué qu’un seul but.
Justement, l’adversaire a eu beaucoup d’occasion pour un seul but. Est-ce que cela constitue un signe d’espoir pour vous ?
Bien sûr que c’est un signe d’espoir parce qu’on aurait pu prendre 2 ou 3 buts. Il y aura un match retour. Ils nous ont battus ici, pourquoi on ne pas les battre chez eux. C’est le football qui est comme ça. Peut-être que nos joueurs ne pouvaient pas jouer ici par manque de concentration. Compte tenu de tous ces facteurs, au match retour il faut qu’on se donne à fond. Soit on est qualifié ou on est éliminé. On va jouer libéré.
Qu’est-ce qu’il vous faut pour renverser la tendance au match retour ?
Je vais dire aux joueurs de jouer, tout simplement. Qu’ils ne se préoccupent de rien. Qu’ils se disent que c’est le match de leur vie. Quand ils rentreront sur le terrain, je leur dirais de faire ce qu’ils veulent. L’essentiel, c’est de se qualifier.
LOUIS GEORGES DIATTA