Publié le 11 Aug 2022 - 06:58

APR Kaolack

 
Après les élections législatives, l'heure est à la reconfiguration politique dans la région de Kaolack. Et selon l'une des responsables politiques de l'APR dans cette partie du Saloum, Dieynaba Diop, l'avenir de la mouvance à Kaolack ne saurait se faire sans elle. "Faut savoir que cette position du ministre Mariama Sarr exprimée préalablement par Aminata Touré de me désigner comme la relève n’est pas fortuite.
 
C’est parti du constat de mon vécu politique, mon parcours professionnel au Sénégal et à l’étranger, mes expériences acquises, mais surtout ma popularité dans notre terroir. A cela s’ajoute ma proximité connue de tous avec le khalife Cheikh Mahi Niass qui, non seulement est mon père, mais aussi un confident, un conseiller. Aujourd’hui, comme l'a indiqué Madame le Ministre, le renouvellement du personnel politique à Kaolack s’impose. Et modestement, je vous assure que rien ne se fera à Kaolack sans Dieynaba Diop", a confié la dame dans une note parvenue à notre rédaction.
 
...Selon elle, cette confiance de ses aînées s'explique par le fait qu’en tant qu'actrice du secteur, elle est la première à parler des nanos crédits. Si la Der a été créée, aujourd’hui, poursuit-elle, c’est grâce à ses nombreuses sorties médiatiques sur la question. Ensuite, elle a été, selon elle, la première personne à conseiller au président de la République de décentraliser les actions de la Der au niveau local, en disant que tant que les plateformes de financement ne sont pas aménagées à la base, le programme connaitra toujours des limites. "Déjà, l’emploi et l’employabilité des jeunes et l'insertion des femmes étaient mon hobby. Je m’attelais à cela avant même d'être membre de l’Alliance pour la République. J'avais l'habitude de former des jeunes et des femmes pour atteindre leur propre autonomie financière et professionnelle. À l'époque, j'étais gestionnaire de projet.
 
C'était entre 2011 et 2012. D'ailleurs, c'est ce qui avait permis ma collaboration avec l’ex-ministre de la Femme finlandaise. De plus, j'ai suivi pendant trois ans des formations pour être formatrice aux techniques d’employabilité des jeunes et de formatrice en entrepreneuriat développement personnel et éducation financière, un secteur dont le gouvernement de la Finlande a fait ses preuves. J'avais même amené à l'époque un projet que j'avais soumis. C'était l'installation des universités de métiers. Suite aux événements de mars, mon devoir m'appelait en tant que sénégalaise d'abord, mais aussi et surtout manager et ‘apériste’ d'aider le président Macky Sall. A l’époque, j’avais fait le constat que la Der était la meilleure approche, car on est à l'ère des entrepreneurs, mais l'institution ne jouer pas pleinement son rôle", indique-t-elle.

 

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