Publié le 16 Aug 2016 - 18:50
APRES LE SUCRE ET LA FARINE

Pourquoi Mimran investit les mines

 

L’Hebdomadaire Jeune Afrique explique dans sa livraison de cette quinzaine les raisons qui poussent ‘‘le roi du sucre’’ à entrer minoritairement dans le capital des sociétés minières.

 

Jean-Claude Mimran diversifie ses activités. En plus du sucre qui a constitué sa marque de fabrique depuis 1972 et de la farine, il explore d’autres secteurs. Le propriétaire de la Compagnie sucrière sénégalaise (Css) adjoint l’or et les phosphates à ses affaires. Pour le métal jaune, il a acquis 13% du Canadien Teranga Gold Corporation  qui s’apprête à relancer l’exploitation dans la mine de Sabodala et nourrit des projets au Burkina et en Côte-d’Ivoire.

Pour les phosphates, il a pris 20% du projet Baobab Mining, un site proche de Dakar, et 19,9% de l’Australien Avenira. Une installation près de Thiès qui devra produire 200 à 300 000 tonnes d’engrais destinés à la Css, au marché intérieur sénégalais, à une éventuelle exportation en Afrique de l’Ouest ou au Brésil. ‘’C’est une logique entièrement industrielle, et c’est pour cela que j’ai pris une participation aux côtés de plus gros actionnaires pour m’adjoindre les compétences techniques que je n’ai pas’’, a-t-il déclaré à Jeune Afrique, niant les rumeurs  de simple placement financier. Les fins du monopole dans ces trois bijoux africains (Css, Grands Moulins de Dakar et d’Abidjan) expliquent en partie cette diversification.

Le sucre brésilien ouvert au marché sénégalais, sur la base de promesses de Macky Sall de réduire le coût de la vie, a fait mouche. Ce qui a fait réagir  Mimran, le premier employeur privé, qui menaçait en décembre 2013 de signer les frais de licenciement de tous ses ouvriers. Ce qui a fait reculer l’Etat sénégalais. Mais les récentes manifestations d’intérêt d’Aliko Dangoté laissent entrevoir une fin de ce monopole.

 Pour ce qui est de la farine, ses relations difficiles avec les présidents Abdoulaye Wade et Laurent Gbagbo au début des années 2000 ont obligé ces derniers à ouvrir le marché. Résultat : le magnat perd 30 à 50% des parts de marché avec l’apparition de concurrents, à en croire JA.

OUSMANE LAYE DIOP AVEC JEUNE AFRIQUE

 

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