Ouattara veut examiner la demande avant de se prononcer sur le transfèrement de Simone Gbagbo
Le Chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara a déclaré vendredi à Bondoukou (410 km au Nord Est d’Abidjan) que le gouvernement se donne le temps ‘’d’examiner’’ le mandat d’arrêt émis par la Cour pénale internationale (CPI) à l’encontre de l’ex-première dame de Côte d’Ivoire, Simone Gbagbo, avant de se prononcer sur cette question, alors que les Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI) sont accusées de ‘’graves’’ violations des droits de l’homme dans le pays.
‘'La CPI a transmis un mandat d'arrêt (…) Nous prenons acte de leur décision. Le gouvernement aura le temps d'examiner la question et de se prononcer'' a déclaré M. Ouattara qui s'exprimait lors d'une conférence de presse marquant la fin d'une visite d'Etat de quatre jours dans le district du Zanzan.
La Chambre préliminaire I de la Cour pénale internationale (CPI) a levé le 22 novembre les scellés sur un mandat d'arrêt, émis depuis le 29 février à l'encontre de l'ex-Première dame ivoirienne Simone Gbagbo pour crimes contre l'humanité, pendant la crise postélectorale de 2010-2011 qui a fait au moins 3000 morts, rappelle-t-on.
Selon la CPI Mme Gbagbo, serait pénalement responsable, au sens de l\'article 25-3-a du Statut de Rome, de crimes contre l\'humanité ayant pris la forme de meurtres, de viols et d\'autres formes de violences sexuelles, d'autres actes inhumains et d\'actes de persécution, commis sur le territoire de la Côte d\'Ivoire entre le 16 décembre 2010 et le 12 avril 2011. Simone Ehivet Gbagbo est détenue depuis le 15 avril 2011 à Odienné dans le Nord Ouest ivoirien. Son époux a été transféré le 29 novembre 2011 à la Cour pénale internationale.
Apanews