Osons être le changement maintenant !
Le changement c’est maintenant, mais pour de vrai ! Alors, comment fait-on pour contribuer au monde tel que nous avons envie de le voir ?
Un concept qui semble émergent mais longtemps et largement galvaudé par les politiciens de tout bord et dont beaucoup se servent tel un slogan de publicité, en cette période de campagne électorale législative.
Si en termes de marketing politique, on peut dire que cette punchline s’est gravée dans l’inconscient collectif, dans les faits elle a déçu. Pourquoi ? Car une promesse est faite pour être tenue et non pour rester une déclaration d’intention. Comme on dit, aussi le marketing fait des promesses puis l’expérience doit la tenir.
A l’époque, avec les différentes alternances de régimes politiques, cette phrase a fait l’objet de beaucoup de railleries ou de parodies.
Et pourtant aujourd’hui en octobre 2024, période où l'État du Sénégal, fort d'un nouveau règne souverainiste s'est doté d'un agenda de transformation structurelle, cette phrase n’a jamais pris autant de sens.
Selon Sören Kierkegaard, "Oser, c'est perdre pied momentanément. Ne pas oser, c'est se perdre soi-même."
Alors osons le changement ! Il n’y a pas de fatalité. Rien n’est définitivement écrit.
Prôner le changement, c'est défendre une autre perspective, pour remettre en question la manière de faire de la politique et dépasser les dogmes, les tabous qui nous paralysent.
Finalement, ce nouveau cadre référentiel doit être envisagé comme un environnement didactique et socioculturel, inscrit dans la complexe réalité d’un contexte institutionnel prônant l’innovation au creux de son carcan d’immobilisme et de tradition.
Le combat est avant tout d’oser vouloir changer le système à la racine, oser remettre en question la manière dont nous fonctionnons depuis des années pour, structurellement, apporter des changements.
Personnellement, je ne crois pas au monde de demain, je crois au monde d’aujourd’hui.
Cessons de penser que le chantier est monumental et que ça ne sert à rien d’opérer les changements paradigmatiques qui s'imposent. Avant de compter sur le collectif pour changer le monde, commençon par agir individuellement. Et il ne s’agit pas de faire des déclarations d’intention mais d’être concret.
Ça ne tient qu’à nous, à notre volonté, à notre espérance et à notre contribution. Osons comme le disait Gandhi être notre propre changement qualitatif. Hic et Nunc!
Le changement c’est maintenant !
Par Khady GADIAGA
K.G 29 octobre 2024