Déthié Fall dans les starting-blocks
Lors de sa déclaration pour sa candidature à l’élection présidentielle de 2024, ce dimanche 26 février dans son siège du PRP – Parti républicain pour le progrès, Déthié Fall a indiqué que s’il est élu, il sera un véritable chef d’État qui sera au-dessus des contingences politiques et partisanes.
C’est officiel ! L’élection présidentielle aura lieu le 25 février 2024. Les prétendants à la magistrature suprême continuent de sortir du bois. Hier, c’était au tour de Déthié Fall de faire acte de candidature, au siège de sa formation politique, le Parti républicain pour le progrès/Dissoo Ak Askan Wi (PRP). L’ex-bras droit d’Idrissa Seck est revenu sur la situation amère et peu honorable que vivent les citoyens lambda, ainsi que ceux de la diaspora. ‘’Le Sénégal s’apprête à entrer dans une nouvelle ère’’, a-t-il déclaré, faisant référence aux bonnes nouvelles de l’exploitation future du pétrole et du gaz et les opportunités du digital et du numérique.
Or, dit-il, ‘’depuis l’indépendance, le Sénégal n’est toujours pas le pays dont nous avions toujours rêvé. Force est de reconnaître que notre pays n’est pas encore à la hauteur de son potentiel’’. Le leader de Yaw de soulever les problèmes dans les secteurs de la santé (accès aux soins de maternité, aux structures d’accouchement, la modernisation de notre système de santé), de l’éducation (alphabétisation, accessibilité des structures scolaires en milieu rural...).
Ainsi, ayant participé activement à la vie politique, pendant ces 19 dernières années, il dit avoir identifié tous les problèmes du pays auxquels il veut apporter des solutions.
En effet, malgré ‘’ses ressources, ses potentiels, son héritage culturel et cultuel, le Sénégal demeure, des années après son accession à son indépendance, parmi les pays pauvres et très endettés’’, martèle Déthié Fall. Il entend, s’il bénéficie de la confiance de la population sénégalaise au soir du 25 février 2024, travailler pour la cohésion nationale, pour la paix et la stabilité, pour une diplomatie efficace.
Il promet, aussi, un redressement économique et social, pour une équité dans la distribution des richesses produites dans le pays, pour un système de santé moderne, pour un système éducatif performant et adapté à nos réalités et aux enjeux du siècle. D’autant plus qu’il souhaite se focaliser au respect de la Constitution, au fonctionnement régulier et efficient des institutions de la République, garantir l’intégrité territoriale.
En somme, Déthié Fall assure qu’il ‘’sera un véritable chef d’État qui sera au-dessus des contingences politiques, partisanes’’.
‘’La solution existe’’
De ce fait, le patron du PRP invite les Sénégalais, lors du choix du prochain président, à mettre fin à la stagnation économique, sociale, pour enfin évoluer et marquer les pas vers un développement. ‘’Notre pays a besoin d’avancer et d’être dans la dynamique d’une évolution positive, car nous devons enfin progresser’’.
Il regrette que, depuis 2012, la seule volonté affichée du régime actuel et qui lui tient le plus à cœur est connue de tous : réduire l’opposition à sa plus simple expression. Le leader de Yaw souligne qu’ils assistent, depuis trop longtemps, à la chasse aux opposants, à l’interdiction non fondée de manifestations pacifiques avec son lot d’arrestations injustifiées. Il dénonce le torpillage tous azimuts de la Constitution et de ses principes les plus élémentaires, la liquidation d’adversaires politiques par des dossiers judiciaires et l’emprisonnement de journalistes.
S’agissant de l’insécurité, Déthié Fall déclare que la tension sociale, avec le pouvoir d’achat des ménages, est de plus en plus faible et frêle. Les produits alimentaires ont augmenté de 19,9 %, alors que ces derniers représentent le premier poste de dépense du Sénégalais lambda, soit 53,4 % de son revenu, puis vient le logement qui est le deuxième poste de dépense des ménages.
Il rappelle, donc, que ces alarmantes statistiques renseignent que le Sénégalais de 2023 investit moins dans l’éducation (1,4 % de son revenu), car plus de la moitié de son revenu est alloué à la consommation (53,4 %), laissant peu de place aux autres postes.
DIANA DIA (STAGIAIRE)