Diary Sow
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Sous les feux de la rampe et objet d’un bad-buzz depuis quelques jours, après une sortie remarquée chez nos confrères de l'AFP, Diary Sow a pris la parole, hier, sur son compte Twitter. Elle a précisé ses propos. "Mon interview à AFP TV a peut-être contrarié ceux qui m'ont toujours manifesté leur solidarité. Je tiens à préciser que mes propos s'inscrivent dans un contexte purement littéraire.
Bien sûr qu'à ceux-là, je dois remerciements et reconnaissance. Bien sûr que le "Je vous emmerde" ne s'adresse pas à eux. Mais ce "vous", ce sont tous ceux qui m'ont injuriée dans la lâcheté de l'anonymat, allant jusqu'à me traiter de pute", déclare l’auteure de "Je pars", son nouveau roman. Elle avait déclaré : ‘’Ce livre au complet est une façon de dire : ‘’Je vous emmerde’’’’, avait-elle confié à nos confrères étrangers. Depuis, elle se fait lyncher sur les réseaux sociaux et sur les places publiques. Cette nouvelle sortie vient donc repréciser sa pensée, même si la jeune romancière ne se démonte pas et opte pour la confrontation avec ses détracteurs. Ce livre est donc un exutoire.
‘’Je me suis sentie emprisonnée par l’opinion des autres, de la conception qu’ils ont du personnage qu’ils ont construit autour de moi. Ça, je m’en suis rendu compte après mon retour, quand je me suis rendu compte qu’en fait, je n’avais pas le droit de faire ce que j’avais fait et que l’on me niait justement ce droit’’. Elle embraye : ‘’Pourquoi autant d’incompréhension et d’hostilité, parce que j’ai pris ma liberté ? Ce sont les réflexions que j’essaie de retranscrire dans le roman, à travers le personnage de Coura’’. ‘’J’ai écrit ce bouquin pour régler quelques comptes, pour libérer la parole’’. Le roman, selon l’auteure, aborde quelques thèmes annexes : les réflexions, l’incompréhension, les jugements, la quête de soi, la perte de soi.