Publié le 2 Dec 2019 - 17:19
DIRECTION GENERALE DES IMPOTS ET DOMAINES

Le plan ‘’Yaatal’’ pour augmenter les recettes fiscales

 

Le directeur général des Impôts et domaines, Bassirou Samba Niass, a annoncé, ce week-end, la mise en place du programme ‘’Yaatal’’, pour élargir le nombre de cotisants aux impôts du Sénégal. Il l’a annoncé lors de l’Assemblée générale de l’Amicale des inspecteurs des impôts et domaines tenue à Saly Portudal.

 

Selon le constat du directeur général des Impôts et domaines, l’assiette fiscale, au Sénégal, est étroite. D’où la mise en branle d’une nouvelle stratégie destinée à élargir le nombre de cotisants. D’où le programme ‘’Yaatal’’. ‘’Avec les ambitions de croissance et de développement déclinées par le président de la République, dit-il, il était impératif d’apporter une réponse. Nous sommes convaincus que cette réponse reste l’élargissement de la base de la pyramide des cotisants que nous appelons ‘natt’’’.

Ainsi, le Dg Bassirou Samba Niass souligne que le programme ‘’Yaatal’’ devrait pouvoir réussir ‘’en utilisant toutes les ressources informationnelles qui sont à (leur) disposition : de l’Administration fiscale, d’abord et, ensuite, de toutes les autres administrations qui y participent, pour pousser toutes les personnes qui sont titulaires de revenus au Sénégal, à participer à cet effort national, à travers le paiement des impôts’’.

Pour lui, c’est la seule possibilité pour permettre au Sénégal d’assurer son émergence, une croissance durable et soutenue. A en croire le Dgid, ‘’sans recettes fiscales, il n’y a pas d’endettement ; sans recettes fiscales, il n’y a pas de dépenses publiques ; et sans ces dernières, il n’y a pas de croissance, parce qu’il n’y aura pas d’écoles, d’infrastructures publiques, sanitaires, d’électrification rurale’’ qui sont les signes d’une croissance.

Bassirou Samba Niass précise que ce programme est basé sur la mobilisation accrue des recettes fiscales et cette mobilisation est bien édifiée à travers le plan ‘’Yaatal’’ qui sera lancé sur la période 2020-2023, ‘’pour d’abord rattraper le taux de pression fiscale qui est extrêmement faible au Sénégal, pour qu’on puisse l’amener à un niveau très élevé, parce que le potentiel a été évalué à 25 % et nous, nous sommes plutôt autour de 17 %, aujourd’hui. Il faudra rattraper ces points du Pib et permettre au Sénégal d’avoir le maximum de recettes fiscales pour assurer son développement’’, précise-t-il.

IDRISSA AMINATA NIANG

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