DPV
Pour aider le Sénégal à mieux sécuriser les produits alimentaires importés venant d’un peu partout, des experts canadiens ont partagé leurs expériences avec des agents de la Direction de la protection des végétaux (DPV), une entité du ministère de l'Agriculture et de la Production animale (Maer).
Depuis avant-hier et pendant deux jours, les résultats de leurs recherches sur les organismes génétiquement modifiés (OGM) ont été partagés. Selon la cheffe du Centre de formation phytosanitaire de la DPV, Assa Balayara Diouf, cette session de formation est une initiative de l’Agence canadienne d’inspection des aliments (Acia). Elle portait sur l’introduction de politiques sur les biotechnologies et l’évaluation des risques des produits issus des biotechnologies.
"La séance d’aujourd’hui fait suite à une série de formations organisées avec les partenaires canadiens. Elles sont organisées en ligne, à cause de la Covid-19. Cette formation répond à nos attentes. La DPV lutte nuit et jour contre les ravageurs et essaie de préserver les populations contre les pesticides de synthèse toxiques. Nous avons certes des moyens, mais ils sont insuffisants. En tant que protecteur de la nature, ce qui nous intéresse le plus, c’est de savoir si les aliments qui entrent au Sénégal sont des OGM ou pas, pour pouvoir protéger la population’’, a soutenu Mme Diouf.
Selon qui le travail entrepris par l’Acia se décline en quatre grandes initiatives qui viseront à soutenir le Maer à mieux gérer certains aspects de l’agriculture au Sénégal, tels que la biotechnologie et les semences, et de mieux comprendre les activités d’organismes tels que l’International Union for the Protection of New Varieties of Plants (UPOV).