Publié le 31 May 2023 - 08:33

FDS

 

‘’Le pays est à la croisée des chemins et il appartient à Macky Sall, qui persiste à vouloir briguer un troisième mandat, de prendre des décisions éclairées sur l'héritage qu'il souhaite laisser au Sénégal. Le climat sociopolitique malsain qu'il nous impose et la restriction croissante des libertés ont mis en évidence les défis auxquels notre nation est confrontée. Dans de telles circonstances, forcer et précipiter un dialogue est irréfléchi et non constructif’’, pense FDS/Les Guelewars dirigé par Dr Babacar Diop. Une réflexion partagée dans une note reçue hier à ‘’EnQuête’’. 

‘’Un véritable dialogue ne peut être imposé, mais doit émerger tout naturellement lorsque les conditions s’y prêtent. Pour être un outil puissant permettant de construire un consensus fort en faveur du progrès commun, le dialogue doit entendre toutes les voix (même celles dissonantes), sans discrimination, ni oppression. Or, Macky Sall veut appeler au dialogue, tout en continuant à réprimer ceux qui l'appellent à honorer son serment de préserver les acquis démocratiques’’, dénoncent les Guelewars. Ils rappellent d’ailleurs que ce dialogue se tient dans un contexte particulier. Il se tient au moment où ‘’le leader de l'opposition Ousmane Sonko est assigné à résidence. Des journalistes sont emprisonnés. Le leader de Y en a marre et vice-coordinateur de F24 a été arrêté’’.

Par conséquent, Dr Babacar Diop et ses partisans disent condamner ‘’fermement cette arrestation qui n'a d'autre motif que l'acharnement du régime de Macky Sall contre les défenseurs de la démocratie. À ce moment précis, le socle vital sur lequel repose notre pays est en train d'être ébranlé. Il faut sauver la paix avant d'envisager un quelconque dialogue. Organiser un dialogue dans ces conditions est un nouveau coup de force. C'est pourquoi FDS/Les Guelewars appelle Macky Sall à la raison et à prendre des mesures fortes pour garantir la paix civile et la stabilité du pays.  Cela doit commencer par le report du dialogue, la libération des prisonniers et la fin de l'assignation à résidence d'Ousmane Sonko’’.

 

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