Publié le 7 Jun 2013 - 13:36
FINANCEMENT DE L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR

Le SAES réclame au moins 10% du PIB

 

Alors que la 18e recommandation de la Concertation nationale sur l’avenir de l'enseignement supérieur (CNAES) indique un plafond des ressources publiques pour le secteur à 7% du PIB d’ici à 2017, le Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (SAES) en réclame beaucoup plus. L'organisation a demandé de porter le pourcentage à 10%, hier à Dakar, lors d'une table-ronde sur la question.

Selon le chargé des affaires culturelles du SAES, Mamadou Youri Diallo, le budget de l’enseignement et de la recherche qui est de 1,4% du PIB est loin du compte. ''Si nous voulons arriver au même niveau que les autres, il faudrait arriver à 10% du PIB (…)'', dit-il en se référant aux pays de l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE) qui indiquent qu’il faut au minimum 3% pour la recherche et 2% pour la formation supérieure, au total 5% pour le supérieur. Pour lui, avec les deux rubriques combinées pour le Sénégal, dont le ministère de l’Enseignement et de la Recherche, le fonctionnement de l’enseignement sera toujours au ralenti avec l'allocation de 1,4%.

De l'avis du secrétaire général national du SAES, Seydi Ababacar Ndiaye, au lieu d’appuyer l’enseignement supérieur public, l'État est en train de soutenir le privé. ''L’option du gouvernement est d’arriver à part égal 50-50 pour le public et le privé. Alors que le statut des écoles de formation privées ne respecte pas beaucoup de paramètres académiques, à savoir le curriculum, la formation et le profil des enseignants'', a dénoncé Ababacar Seydi Ndiaye.  
 

AÏDA DIÈNE (STAGIAIRE)

 

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