Un Président sortant s’en va, sur 19 candidats à l’élection présidentielle, deux candidats avaient émergé.
Deux dignes fils du Sénégal, qui se sont contredits pendant plusieurs jours, mais qui comprennent aussi, que pendant plus de deux mille ans, l'humanité faisait le mal mais honorait le bien. Cette contradiction était l'honneur de l'espèce humaine et constituait la fissure par où pouvait se glisser la civilisation.
Cette civilisation qui nous enseigne : (Volt.., Polit ), que la tolérance est aussi nécessaire en politique qu’en religion. La politesse, la circonspection, l'indulgence, affermissent l'union entre les amis et dans les familles; elles feront le même effet dans un petit État, qui est une grande famille.
Les citoyens sénégalais ont choisi : celui qui n’avait jamais demandé à être candidat, celui qui était en prison et qui a commencé sa campagne électorale cinq jours après tous les autres.
Cerise sur le gâteau, il fête sa victoire le jour de son anniversaire.
UN HOMME PASSE, LE PEUPLE SE RENOUVELLE, le candidat Diomaye affine son esprit et fait appel à son âme raisonnable (nãtiga) qui n’existe qu’en puissance chez chacun de nous.
Sa demande devient effective, de nouvelles perceptions lui sont fournies, d'abord, par les choses sensibles (al-mahsûsât), puis par la faculté spéculative (nazariyya). Enfin, son âme raisonnable devient perception en acte et pur intellect ( aglmahd), c'est-à-dire essence spirituelle et perfection.
Tous ces facteurs constituent des règles qui, bien ordonnées, deviennent un surcroît d'intelligence. Et l’ordre divin tomba.
Nous savons que le monde ne subsiste que de contradictions, mais de la manière dont les Hommes sont faits, ce serait une nouvelle contradiction s’ils étaient d’accord. Nous n’allons pas rêver. Nous gardons à l’esprit que les Sénégalais à (plus de 56% des résultats provisoires ), ont choisi monsieur Bassirou Diomaye FAYE au premier tour de l’élection présidentielle, pour succéder à Son Excellence Monsieur Macky SALL, président de la république
Dans quelques jours nous vous appellerons Excellence Monsieur Bassirou Diomaye FAYE Président de la république.
Je vous remets mes sincères félicitations.
Le sénégalais que je suis, vous invite à sentir dans votre cœur, qu’avec monsieur le candidat Amadou BA provisoirement Chef de l’opposition, vous appartenez à un même peuple et qu’il serait souhaitable qu’ensemble vous travailliez à avoir une communauté d’idées, et d’intérêts pour le Sénégal, d’affections et d’espérances pour les jeunes, les femmes et les hommes constituant la nation sénégalaise.
Dans quelques heures, nous vivrons un autre jour.
Un moment de clarification utile d’une part, d’autre part, l’évitement de ne jamais vivre la tentation du triomphalisme qui a souvent rattrapé son auteur, et qui est nocive. Vous avez aujourd’hui tous les ingrédients pour ne pas vivre la politique, comme un art de créer des faits, un art de dominer, en se jouant, des événements et des hommes.
L’intérêt personnel ne doit pas être le seul but en politique et l’intrigue le seul moyen. Le monde matériel repose sur l’équilibre, le monde moral sur l’équité, qu’Allah vous éloigne de ces prismes qui éblouissent.
Abdoulaye DIALLO / LebergerdelîledenGor
Fait au PÉNC 1.9/ atelier LebergerdelîledenGor
Le 25 mars 2024