Publié le 28 Oct 2013 - 12:30
LIBRE PAROLE

 La Jeanne d'Arc de Dakar : ou le Grand bluff

 

Voila trois Assemblées générales avec lesquelles la JA slalome avec l’histoire et la vérité des faits. Elle a fini d’être la championne dans la fabrication de concepts creux, sans consistance intellectuelle sérieuse, ni pertinence sociologique et administrative, encore moins logique juridique et qui n’a rien à voir avec le mouvement sportif.

La première, c'est-à-dire il y a sept ou huit ans, c’était une ''Assemblée générale dite Apaisée'' et qui vit le triomphe des spécialistes de la conspiration et des faiseurs de coups, avec l’onction et la bénédiction de certains notabilités du club. La deuxième, tenue au siège du club, est appelée ''Assemblée générale Contrôlée'' sous haute surveillance policière qui fut une véritable négation de l’esprit sportif et de famille qui a toujours prévalu à la JA quelle que soit la situation. Et celle dite ''Assemblée générale Consensuelle'' organisée dans le but essentiel de baliser une porte de sortie pour les prédateurs et ceux qui ont détruit le club.

Ce 27 octobre 2013, avec une sécurité rapprochée pour chaque responsable, indigne d’un club comme la JA, où la force des arguments devrait primer sur l’argument de la force physique, les forces du mal ont encore triomphé. L’Assemblée générale que tout le monde sportif sénégalais attendait s’est terminée avant même de commencer. Ce rassemblement, devenu affrontement, restera pour longtemps gravé dans les annales du mouvement sportif Sénégalais. La célèbre salle de Daniel Brottier aura abrité les grandeurs et la décadence de la JA. La tentative de continuer à protéger les prédateurs en se mettant au devant de la scène et d’appliquer la technique de l’oubli ou du pourrissement, en proposant deux assemblée générale en une seule séance, a lamentablement échoué, face à la détermination des participants.

La vérité est que le ver est encore dans le fruit. Les nématodes sont encore dans les structures. A cela s'ajoute des affairistes en mal de crédibilité, des aventuriers des sports et des politiciens à la recherche de notoriété, tous abrités par un besoin passionnel et obsessionnel de paraître. Tout cela ménagé par un présidium totalement dépassé, n’ayant aucune vision de la situation actuelle du club.

Vouloir discuter et faire le bilan des années de cauchemar en quelques heures relèverait de l’extraordinaire. Le club, présentement, se trouve dans la périphérie de la périphérie de sa raison d’être. Il ne sert pas à grand-chose d’organiser les assises de la JA sous forme d’assemblée générale de type classique. Le mal est trop profond.

Dans toutes les organisations qui connaissent des situations de détresse comme celle que nous vivons actuellement au niveau de la JA, c’est d’autres hommes qui devront piloter le processus de refondation. Ces derniers auront à charge de prendre leurs responsabilités devant l’histoire en se donnant le temps de bien préparer un conclave, genre VÉRITÉ, RÉCONCILIATION et PARDON, qui prendrait au moins une semaine où seuls participeraient les dinosaures et les supporters authentiques et identifiables de la JA.

A situation exceptionnelle, mesures exceptionnelle. Tous les JA-MEN doués de bon sens et de sagesse comprennent qu’une rupture et une autre façon de manager sont nécessaires pour permettre le redressement de la JA. Il ne sert à rien de bluffer avec l’histoire. Gardons nous de faire de notre club un sanctuaire de l’affairisme sportif et de l’anti sportivité.

Vive la JA !                

Abdoulaye DIAGNE, Ancien Président du

Comité National Des Supporters de la JA  

 

 

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