« Aller vers l’équilibrage des budgets des universités"
A l’université de Ziguinchor où il s’est rendu, dans le cadre de la première édition de la fête de l’excellence, le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche a exprimé à nouveau l'engagement du président de la République et du gouvernement à mettre l'enseignement supérieur dans les conditions qui lui permettent de se placer au même niveau que les standards internationaux en matière de formation et de recherche.
"Il y avait nécessité d’agir et urgence à le faire. C’est pourquoi, le président de la République vient d’augmenter de 12% le budget du ministère pour l’année 2016, afin d’aller résolument vers l’équilibrage des budgets de fonctionnement des universités", a révélé le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, le Pr Mary Tew Niane, samedi dernier, lors de la première édition de la fête de l’excellence de l'Université Assane Seck de Ziguinchor. Une fête "pour magnifier les bons résultats de l'institution", a informé Courfia Kéba Diawara, le Recteur de l’université. ‘’Mais également pour récompenser des réussites, reconnaître des sacrifices et ériger en modèles des comportements, des attitudes et des résultats", a souligné le Pr Mary Teuw Niane qui présidait la rencontre en présence d’éminentes personnalités, parmi lesquelles, l’Ambassadeur Fodé Seck parrain de la journée.
A l’occasion, le ministre a soutenu que les réformes en cours vont complètement modifier la structuration des universités, harmoniser leur mode d'administration, corriger leur gouvernance, améliorer leur efficacité interne et externe et rehausser leur niveau d’infrastructures et d’équipements de façon à permettre l’atteinte des objectifs présentés par le gouvernement. A en croire le ministre, le président de la République a mis à la disposition de l’enseignement supérieur et de la recherche un investissement de plus de 302 milliards de F CFA pour la période de cinq ans.
Toutefois, il a reconnu qu’au niveau relativement élevé du financement public ne correspondent pas toujours les résultats escomptés, globalement, plus satisfaisants que ceux des autres pays qui accordent à leur enseignement supérieur un concours financier équivalent. "Le diagnostic a été fait, depuis longtemps. La subvention de l’Etat ne couvrant pas les besoins des universités, une petite partie des ressources est affectée à l’amélioration de la qualité", a indiqué le Professeur. Selon lui, les ressources additionnelles générées par les fonctions de services sont modiques et ne permettent pas la prise en charge des objectifs essentiels de formation et de recherche.
HUBERT SAGNA (Correspondant)