Dr Abdourahmane Diouf promet de mettre à l'aise tous les acteurs
Lors de la cérémonie de passation de service, hier, le nouveau ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Dr Abdourahmane Diouf, a souligné que la stabilisation de l'année académique est le premier défi de son magistère. Il promet de mettre à l'aise tous les acteurs du système, pour avoir un enseignement de qualité.
Le professeur Moussa Baldé a passé, hier, le témoin à Abdourahmane Diouf au ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (Mesri). Sachant les enjeux et les défis du secteur, le ministre entrant a déclaré que la stabilisation de l'année académique reste le premier défi à révéler. "Le premier défi, c'est la stabilisation de l'année académique. Ce qui se passe actuellement est la conséquence de certains nombres de dysfonctionnements et nous allons essayer le plus rapidement possible d'avoir des années académiques régulières qui commencent en octobre ou novembre et qui se terminent en juin ou juillet", a-t-il souligné.
Dans ce secteur, a-t-il ajouté, "il y a des défis très profonds qui engagent l'avenir sur lesquels nous devons énormément travailler, mais il y a des préalables. Le préalable, c’est mettre à l'aise les acteurs. Car, dit-il, vous ne pouvez pas avoir un enseignement supérieur de qualité, si vous avez des enseignants, des professeurs d’université qui sont frustrés. Donc, nous travaillerons avec eux dans le cadre de la co-construction pour voir quels sont leurs problèmes et essayer d'y trouver une solution".
Dans le même ordre d'idées, a ajouté le Dr Abdourahmane Diouf, "vous ne pouvez pas non plus, avec des étudiants qui demandent toujours leurs bourses, avoir un enseignement supérieur de qualité. Nous travaillerons en sorte que, eux aussi, soient à l'aise. Une fois qu'on a mis à l'aise les différents acteurs du système, tout le monde est en situation de devoir attaquer les défis en profondeur".
D'après le ministre Diouf, dans l'enseignement supérieur, "il y a un domaine qu'on néglige assez souvent : c'est la recherche et l’innovation. Si le Sénégal veut être un pays qui compte dans le monde, on doit être dans le monde des savoirs, des idées, donc dans la recherche et l’innovation".
Ainsi, le nouveau patron du Mesri a indiqué que son prédécesseur lui a expliqué les enjeux du ministère et tout le travail remarquable qui a été effectué. "Je vous remercie infiniment pour le travail que vous avez fait et pour m'avoir donné un certain nombre de leviers qui me permettront de démarrer le travail assez rapidement et de ne pas perdre du temps, parce que, en fin de compte, c'est ça l'enjeu pour nous. Aujourd'hui, nous avons une cérémonie de passation de service qui me permette de travailler. J'ai les dossiers et les leviers en main, il ne reste rien qu'à travailler".
Après avoir énuméré les réalisations qui ont été faites dans ce secteur, le professeur Moussa Baldé a révélé à son successeur qu'il y a des projets majeurs qui sont ficelés et qui sont en cours de réalisation. "Je vous exhorte à les réexaminer et au besoin à apporter les corrections utiles si nécessaire. Nous sommes dans un secteur dynamique, rythmé souvent par des perturbations dommageables au fonctionnement de notre système éducatif. Je vous recommanderais de privilégier le dialogue et la concertation avec tous les acteurs du système pour préserver la paix et pour se consacrer à la réalisation de la feuille de route que vous a confiée Son Excellence le président Bassirou Diomaye Diakhar Faye", a-t-il conseillé à son successeur.
FATIMA ZAHRA DIALLO