L’activité économique jugée favorable en 2013
Les pays de la zone franc ont enregistré une croissance économique remarquable, avoisinant même les 5,7% en 2013. Toutefois, des disparités existent entre les pays de la zone UEMOA et ceux de la CEMAC.
L’activité économique a été ‘’globalement favorable’’ dans la plupart des pays de la zone. Cela malgré une ‘’conjoncture internationale atone’’. C’est le bilan que les ministres des Finances, les gouverneurs de Banques centrales et les présidents d’institutions régionales de la Zone franc tirent de l’activité économique au cours de l’année 2013. Ils étaient en conclave à Paris en marge des assemblées annuelles de la Banque mondiale et du FMI prévues du 10 au 12 octobre à Washington. Une réunion qui a vu la présence du ministre des Finances et des Comptes publiques de la République française, Alain Sapin.
Par ailleurs, même si l’activité économique reste favorable dans les pays de la Zone franc, il existe des disparités entre les différentes régions, selon le communiqué final de cette rencontre. Pour l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) notamment, la croissance économique est restée élevée à 5,7%, ‘’soutenue par l’accroissement des investissements et les bons résultats agricoles dans la plupart des Etats membres’’.
Par contre dans les pays de la Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale (CEMAC), l’activité économique ‘’a connu une décélération’’, avec un taux de croissance de ‘’1,4% contre 5,8% en 2012’’. Cela, est dû, d’après le communiqué sanctionnant la fin de cette rencontre, à ‘’la contraction enregistrée par le secteur pétrolier et de la moindre progression du secteur non pétrolier’’.
Toutefois, les participants à la rencontre de Paris annoncent des perspectives favorables pour l’année 2014. Ainsi, il est attendu, au cours de cette année, une ‘’accélération de l’activité dans l’ensemble de la Zone franc’’. Ce qui pourrait même permettre d’atteindre une croissance de 7,2% de l’activité économique dans l’UEMOA et de ‘’5,4% dans la CEMAC et 3,9% aux Comores’’. ‘’Les ministres, les gouverneurs et les présidents des institutions régionales ont réitéré leur engagement à accroître leurs efforts pour maintenir la croissance et améliorer la convergence des politiques macro-économiques, en portant une attention particulière à la gestion et à la soutenabilité des finances publiques’’, conclut le communiqué.
ALIOU NGAMBY NDIAYE