Les précisions du directeur de la Sodav
Dans la revue annuelle conjointe de 2017, il était suggéré que la Sénégalais du droit d’auteur et du droit voisin (Sodav) atteigne la barre de 800 millions de francs Cfa, en ce qui concerne les droits de propriété littéraire et artistique. Une hausse de 122 millions a été notée dans ce sens, comparé à 2016. Seulement, cela n’a pas permis l’atteinte de la cible. Ainsi, 741 millions ont été payés, en termes de redevance.
‘’Je partage entièrement les déclarations faites dans la Rac. Il y a quelques contraintes qui nous ont empêchés d’atteindre le résultat attendu, c’est-à-dire 800 millions. On en était pas loin, quand même’’, a précisé le directeur de la Sodav, Aly Bathily. Parmi les contraintes, figure le recouvrement. ‘’On a des difficultés pour percevoir les dettes. Le festival de jazz de Saint-Louis en est un cas patent. On a l’impression que les festivals n’enrichissent que ceux qui les organisent. Les cachets sont minimes et les redevances ne sont pas du tout payées’’, a-t-il regretté.
Il a précisé également que la collecte est un indicateur important, mais ne reflète tout de même pas l’activité de la société. Cette dernière, poursuit-il, ne peut être jugée qu’à un double niveau : la collecte et la redistribution. ‘’Il faut comprendre que la collecte n’est pas entièrement redistribuée. Il y a les frais de fonctionnement qui y sont prélevés’’, a-t-il fait savoir. C’est pourquoi il a demandé que l’indicateur soit revu afin que la contribution de la Sodav à l’amélioration des conditions de vie des titulaires de droit soit plus visible.
B.BOB