Les arts et les sciences conjugués à l'IFS
Pour la deuxième année consécutive, l'Institut français de Saint-Louis (IFS) a abrité la 2e édition de la Nuit blanche. Une activité artistique qui a fait le tour du monde avant de passer dans la ville tricentenaire classée patrimoine mondial de l'Unesco. La 2e édition de la Nuit blanche à Saint-Louis a réservé une part belle aux sciences, pour une exploration inédite du ciel.
Créée en 2002 en France, la Nuit blanche a sillonné de grandes villes d'Europe, d'Amérique et d'Asie, dans l’idée d'en faire des villes-musées, des villes vivantes avant d'atterrir à Saint-Louis. Pour la directrice déléguée de l'Institut français de Saint-Louis, Isabelle Boiro-Gruet, la Nuit blanche, c’est un temps fort convivial et artistique qui permet d’investir et de vivre la ville différemment, d’expérimenter collectivement la création contemporaine sous toutes ses formes.
Ainsi, pour la 2e édition de la Nuit blanche, il a été question d'intégrer dans la création les nouveaux médias et les nouvelles technologies qui étaient au cœur des différents ateliers. "Aujourd'hui, art et sciences se conjuguent sans s’opposer pour interroger notre quotidien, offrir de nouveaux points de vue sur le monde, permettre des découvertes surprenantes. Les ateliers ont permis au public la découverte d’œuvres artistiques en 3D, la fabrication de lunettes 3D de Jokkolabs spécialement pour les enfants, l’observation de Jupiter grâce à l'Association sénégalaise pour la promotion de l’astronomie (Aspa), l’initiation au pilotage de drones, l’exposition de Digital Painting de Muriel Kla qui retravaille la photo avec un logiciel de peinture numérique", a expliqué Isabelle Boiro-Gruet.
Pour la directrice déléguée de l'IFS, ce parcours artistique nocturne a offert au nombreux public la possibilité de découvrir des performances, des œuvres expérimentales d'arts visuels, numériques, mapping, du street art, des musiques sabar-électro.
D'ailleurs, pour boucler la boucle de la Nuit blanche, les organisateurs n'ont pas lésiné sur les moyens pour faire vibrer les rues de la ville par une procession de Fashion Sabar, de parades et un concert final de sabar-électro du groupe Guis Guis Bou Bess sur l'avenue Jean Mermoz.
IBRAHIMA BOCAR SENE SAINT-LOUIS