SNTRIAS
Pour trouver une solution à leurs revendications qui sont énormes, le Syndicat national des industries alimentaires du Sénégal a vu leur jour. Avant-hier ,lors de leur assemblée générale, son secrétaire général a rappelé que leurs difficultés tournent autour du contrat de l’investissement qui pose problème, le cas des journaliers et travailleurs saisonniers et la manipulation des produits toxiques qui apportent à la longue des maladies cancérigènes. Aux yeux de Cheikh Sadibou Diagne Guèye, tout ceci a été mis sur la table afin qu’ils puissent y remédier, car ces problèmes font souffrir les travailleurs de ce secteur.
‘’Nous avons constaté que quand vous êtes dans le service public, vous pouvez obtenir des prêts qui peuvent aller jusqu’à 180 mois (15 ans). Alors que dans le secteur privé, c’est limité à 84 mois (7 ans). Sur cette durée, on ne peut pas obtenir un logement. Cela pose un véritable problème et constitue une vraie injustice.
Le travailleur a besoin d’être accompagné par les institutions financières pour une longue durée afin qu’ils puissent obtenir un toit où vivre. Il y a aussi la convention de ce secteur qui est obsolète, car elle date 1958. Donc, on doit impérativement réactualiser cette convention, car sans cela le secteur des industries alimentaires sera toujours laissé en rade’’, a confié M. Guèye. Venu prendre part à cette rencontre, le secrétaire général de la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal/Force du changement (CNTS/FC), Cheikh Diop, a confié qu’il est disposé à les accompagner, car ce secteur fait partie des plus grands créateurs d’emplois.