Publié le 25 Apr 2012 - 09:59

Transhumance, une suprême indignité

 

Au nom de Dieu, le Clément, le Tout-miséricordieux, le très Miséricordieux, Bénédictions, Paix et Salut éternel de Dieu sur notre aimé et vénéré guide Seydina Mouhamed (PSL), sur ses compagnons, la Oumma et le monde entier. Amine.

 

A l’heure actuelle, il ne faut pas perdre de vue la désaffection de la chose politique par la majeure partie du peuple et cela est principalement lié aux pratiques malsaines de bon nombre d’acteurs politiques. Dés lors, c’est une nécessité impérieuse d’assainir le champ politique. En effet, il faudra accorder une attention particulière aux besoins de reformes de notre société, besoins dont le peuple a fait montre en sanctionnant l’ancien régime.

 

Toutefois, on doit nécessairement encourager le culte de certaines valeurs. Tout individu doit rester constant et fidèle par rapport à ses choix quels que soit le résultat. Il faut bannir tous les fléaux qui gangrènent la bonne marche de notre république à savoir la transhumance, la gabegie, le népotisme et la corruption. Tout compte fait, notre pays étant à la croisée des convulsions, alors il urge d’entamer une rupture totale avec les mauvaises habitudes qui se sont installées depuis plus de cinq (5) décennies et qui ont connu une vitesse de croisière ces dernières années.

 

Ainsi, le peuple qui a plébiscité le nouveau Président doit sentir qu’il a opéré un bon choix. Sur ce, les nouveaux gouvernants ont l’obligation de répondre positivement aux attentes et aux aspirations des populations et ceci doit passer d’abord par leur volonté manifeste à incarner une rupture tout en marquant de leurs empreintes la théorie des valeurs qui ne se limitera pas à des discours mais plutôt matérialisée par des actes éloquents. C’est par ce nouveau régime que cette pratique devra s’avérer concrète pour servir de modèle aux jeunes générations d’aujourd’hui et celles de demain.

 

Il est important de rappeler que c’est pour répondre à la déchéance intellectuelle, mentale et physique que Dieu le Clément envoyait les prophètes pour restaurer l’Etat de droit. Ce qui est une mission à la fois noble et délicate.

 

Cependant, la transhumance est aux antipodes des bonnes valeurs et mérite une opposition farouche. Étant une créature noble, l’homme ne doit pas se rabaisser à un niveau d’indignité suprême mais parmi les humains comme l’a dit Allah le Tout Puissant dans le Saint Coran, il y a ceux qui «sont en vérité comparables à des bestiaux. Ou plutôt, ils sont plus égarés encore du droit chemin…» Sourate Al Furqâne (Le discernement) verset 44. Ces hommes sont dénudés de la dignité dont Dieu les avait enveloppés, lorsqu’il dit : «certes, Nous avons honoré les fils d’Adam… Nous leur avons attribué de bonnes choses … et Nous les avons préférés à plusieurs de nos créatures» Sourate Al Isra (Le voyage nocturne) verset 70.

 

Nous pouvons affirmer avec force que les transhumants ont préféré la tortuosité à l’honneur et à la dignité dans l’unique but d’acquisition de bien-être social en bénéficiant d’avantages somptueux. Ainsi, nous préconisons à l’Etat de consacrer un article de la Constitution visant à interdire formellement la transhumance sous toutes ses formes.

 

Louage à celui qui détient en sa main la royauté sur toute chose ! Et c’est vers lui que nous seront ramenés.

 

Wa sallal lahou ala Seydina Mouhamed

 

Imam Assane MBOW

Insa Laye SEYE

Rufisque

 

Section: 
Manifeste pour un urbanisme plus inclusif : Bâtir des villes qui prennent soin de la mère et de l'enfant
(Football) - Monsieur le Président de la République, Madame la Ministre : Allons-nous sacrifier une qualification au Mondial et 5 milliards de francs CFA pour une élection en août ?
Quand le juge devient justiciable devant le Parlement…
L’éducation sénégalaise en péril : Enjeux et réponses
Les besoins et la revendication ne sont-ils pas les bases de l’activité syndicale ?
Après les 12 jours de conflit armé entre Israël et l’Iran : Mettre fin maintenant à plus de 75 années de conflits entre Israël et la Palestine. Pourquoi ? Comment ?
DETTE INTÉRIEURE
L'importance de la pension pour les retraités et la nécessité d'assurer son paiement anticipé et sans retard
L’Organisation des Journées d’Excellence et la relance du Sport scolaire dans les établissements du Sénégal : Un nouveau souffle pour nos écoles
EXECUTION BUDGETAIRE 2024 ET 2025 : L’ABSENCE D’INSVESTISSEMENTS CONDUIT A LA MORT DE L’ECONOMIE
24 novembre 2024-16 juin 2025 : En sept mois, deux Robert Bourgi, deux visages fort différents
AGENDA NATIONAL DE TRANSFORMATION, SÉNÉGAL 2050 ET DÉCENTRALISATION Le Délégué de quartier, pièce maitresse pour une meilleure adaptation aux réalités locales et une participation citoyenne optimale
Le Sénégal, havre de stabilité énergétique dans un monde en crise : Opportunités et défis face à la fermeture du détroit d’Ormuz
Rapports d'exécution budgétaire : Gap de recette, zones d’ombre, dépenses de confort et investissements oubliés
SENEGAL : LE REDRESSEMENT BUDGETAIRE, UNE URGENCE NATIONALE EN 2025
Analyse Exécution budgétaire T1 2025 – Sénégal
Le grand basculement : Du règne de la prédation à l’ordre du mérite
Politique carcérale et droits des détenus au Sénégal
Lettre ouverte à Son Excellence Bassirou Diomaye Diakhar Faye Président de la République du Sénégal : De la gestion désastreuse du foncier : Le dépeçage de MBANE continue avec l’agro-business  
GUY MARIUS SAGNA, LE COL BLEU DE L’HEMICYCLE