UNIS
Elles se gardent toutes, d’après l’Unis ‘’de prendre des mesures de protection des Sénégalais contre ces contenus néfastes. Nos enfants, en particulier, malgré l'éducation des parents et leurs efforts de vigilance, se retrouvent exposés, de manière précoce, à des contenus sexuels et même déviants, malgré eux. Nul contrôle parental ne saurait suffire, face à un accès banalisé et non régulé des sites à contenu pornographique au Sénégal’’. Elle est triste que le président sénégalais soit ‘’plus préoccupé par les insultes et opinions défavorables à son régime dans les réseaux sociaux que par l'assainissement et la régulation de tels contenus. Pourtant, bien des pays ont adopté une législation qui oblige les opérateurs de service Internet à bloquer systématiquement les contenus contraires aux bonnes mœurs’’.
...Il est dommage que le Sénégal n’en fasse pas autant. ‘’Que le Sénégal ne le fasse pas est la preuve éloquente de l'indifférence que les autorités prêtent â la conservation des bonnes mœurs et la protection de la jeunesse. Cette indifférence ne rime pas avec la prétention exprimée par le chef de l'État’’, ajoutent les signataires du communiqué. ‘’L'Unis considère que les valeurs sont un tout cohérent. On ne peut s'offusquer d'insultes dans les réseaux sociaux et encourager en même temps la perte des repères moraux et la dégradation des valeurs et repères qui fixent les limites de la décence. Il y a là une incohérence que les propos du pape viennent nous rappeler. Comme il le rappelle, le diable rentre par toutes les portes qui fragilisent l'esprit. La banalisation des limites morales d'un champ de valeurs ne s'arrête jamais à ce champ. Il corrompt le reste comme une gangrène. L'homme restera toujours un tout’’. Ainsi, ‘’ l'agenda de régulation du discours jugé violent produit dans les réseaux sociaux doit commencer ou inclure tout au moins le filtrage des déchets consommés par l'Internet. Encourager la dépravation et se plaindre d'insultes, c'est manquer de perspectives sociales sur leur relation’’.