CAP-CYS veut obtenir la libération du journaliste
Un collectif d'appui compte tirer d'affaire Cheikh Yerim Seck, accusé de viol. Le journaliste est embarqué dans un marathon judiciaire pour recouvrer la liberté, après avoir été condamné à trois ans de prison, puis à 2 ans, en appel.
Le journaliste Cheikh Yerim Seck n'est pas seul dans son combat pour recouvrer la liberté. Un Collectif d'appui à Cheikh Yerim Seck (CAP-CYS) ''wàllu Cheikh Yerim Seck'' a été mis sur pied pour porter ce combat. Ce collectif veut se positionner comme défenseur contre les mauvais traitements et agressions exercés sur le journaliste. Dans ce sens, le CAP-CYS veut porter sur la place publique ''les conditions drastiques'' de la détention de leur poulain à la maison pénale et élucider les motivations de son transfert de la prison de Camp pénal.
''Notre but est de mener des enquêtes exhaustives sur les nombreuses agressions portées sur Yérim Seck et identifier la cause des acharnements par les acteurs cités nommément dans ses déclarations. Car, nous voulons la revalorisation de sa déclaration intégrale, afin qu'il ait un procès juste et équitable et qu'il soit libéré'', indique un communiqué du CAP-CYS parvenu à EnQuête.
Toujours selon le texte, le CAP-CYS milite pour la fin des tracasseries carcérales de leur frangin. Sur ce, il envisage de sensibiliser l’opinion nationale et internationale et demande la composition d’un pool d’avocats international rompu aux arcanes de la justice et de la pratique du Droit. Pour la libération de Cheikh Yerim Seck, le CAP-CYSS compte faire signer une pétition internationale à ''sa cible'' que sont : La presse, la justice, les associations et organisations non gouvernementales, autorités religieuses et coutumiers, entre autres.
Le plan d'action envisage de développer un argumentaire de ''rejet et consolidations des bases appréciables de non validation de la thèse du prétendu viol''. Il sera sous-tendu par une caravane nationale de soutien à Cheikh Yérim Seck. Le Collectif travaille également à ''mettre en relief les dessous du jugement en s’appuyant sur des témoignages recueillis par des confidents de Ndèye Aïssata Tall et autres proches parents ou autres'', poursuit la note.
VIVIANE DIATTA
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