Ziguinchor - appuis aux déplacés de retour

Le délégué général à la Protection sociale et à la solidarité nationale (DGPSN) a effectué, hier, le lancement de paiements des appuis aux déplacés qui sont de retour dans leurs villages respectifs. Pour Matar Sène, la cérémonie intervient dans un contexte international et national marqué par une conjoncture économique très difficile qui n’épargne aucun pays. Malgré cette situation difficile, les autorités, selon lui, ont décidé d’accompagner le retour des personnes déplacées en leur allouant individuellement une subvention de 150 000 F CFA. Au total, a-t-il informé, 666 personnes de la région de Ziguinchor vont bénéficier de cet appui, soit un montant global de 99 900 000 F CFA.
En outre, a-t-il a informé, il va intervenir très prochainement dans la région de Ziguinchor pour accompagner les ménages agricoles, les éleveurs et les pêcheurs vulnérables, dans le cadre du Programme de résilience agricole (Pra). Ce programme a pour objectif, d'après lui, de faciliter l’accès des ménages vulnérables aux intrants et au petit matériel agricole. Dans ce sens, il a souligné que la DGPSN est déjà présente dans les trois départements de la région, dans le cadre de "Yokk Koom Koom’' qui vise l’autonomisation des ménages du Programme national de bourses de sécurité familiale (PNBSF).
"Cette cérémonie nous permet d’écrire ensemble une nouvelle page pour le retour définitif de la paix et par là jeter les bases de l’émergence de la grande Casamance naturelle. Chers bénéficiaires, votre retour dans vos villages respectifs est un droit absolu. Raison pour laquelle, le gouvernement travaille d’arrache-pied pour mettre en place toutes les conditions nécessaires afin de vous faciliter un retour paisible. Cette opération d'appui de la DGPSN n’est que le début, car d’autres accompagnements de différentes structures de l’État vont suivre", a indiqué M. Sène. Après Ziguinchor, c'était le tour de Kolda. Dans cette région, la DGPSN accompagne le retour de 178 déplacés de la crise casamançaise dans le Fouladou.