Publié le 21 Nov 2012 - 19:55
BOMBARDEMENT DE BOUAKE

 Alliot-Marie visée par une plainte

 

Des familles de militaires victimes du bombardement en 2004 du camp français de Bouaké, en Côte d'Ivoire, ont déposé plainte auprès de la Cour de justice de la République (CJR) mercredi 21 novembre contre l'ancienne ministre de la défense Michèle Alliot-Marie pour complicité d'assassinats, a-t-on appris de sources proches du dossier.

 

Neuf militaires français et un civil américain avaient été tués et trente-huit soldats blessés le 6 novembre 2004 dans le bombardement par deux avions des forces loyalistes ivoiriennes d'un camp de l'armée française à Bouaké (centre de la Côte d'Ivoire). De violentes manifestations antifrançaises des 'patriotes' partisans du président ivoirien, Laurent Gbagbo, avaient ensuite éclaté. Leur répression par l'armée française avait fait plusieurs morts à Abidjan.

 

La plainte des familles, révélée par Mediapart, intervient en parallèle de l'information judiciaire pour assassinats et tentative d'assassinats ouverte en 2005, dans laquelle l'ancienne ministre avait été entendue comme témoin en mai 2010.

 

Une polémique avait éclaté en 2006 quand il avait été révélé que huit Biélorusses, parmi lesquels se trouvaient deux pilotes, avaient été arrêtés par les autorités togolaises quelques jours après le bombardement, puis mis à disposition des services français avant d'être libérés. Michèle Alliot-Marie avait affirmé qu'il n'y avait alors 'pas de base juridique puisque pas de mandat d'arrêt international' pour les interroger.

 

L'avocat des familles de militaires, Me Jean Balan, a accusé à plusieurs reprises l'ancienne ministre d'avoir, 'dès le début de l'affaire', cherché à 'saboter l'action de la justice afin d'éviter, à tout prix, que la vérité ne soit connue'.

 

Yahoo

 

Section: 
SOMMET DE LA CEDEAO ET DE L'AES : Entre retrait ‘’irréversible’’ et derniers efforts de médiation
NIGER - RÉCENTES ATTAQUES MEURTRIÈRES : Les faiblesses persistantes de l'armée face à une insécurité grandissante
Gouvernement Barnier
Aminata Touré : « Au Sénégal, la loi d’amnistie doit être abrogée » 
MALI-BURKINA : Assimi ferme une télé pour plaire à Traoré
PHÉNOMÈNE DE RETOUR AU POUVOIR D’ANCIENS DIRIGEANTS : Ces éternels ‘’phénix’’ à la reconquête du pouvoir  
Afrique du Sud : 4 500 mineurs illégaux coincés sous terre et assiégés par la police
Génocide des Tutsis : La justice administrative « incompétente » pour juger l’Etat français
Critiques au Mali
États-Unis : Les contours de la future politique étrangère de Donald Trump se dessinent
SOMMET ARABO-ISLAMIQUE DE RIYAD : Des actions concrètes contre l'agression israélienne  
ÉLECTION AMÉRICAINE - DONALD TRUMP ET L'AFRIQUE : Un ‘’Reset’’ face aux nouveaux défis géopolitiques
Ghana : Le Parlement suspendu pour une durée indéterminée à cause d'un différend juridique
Turquie  : L’attaque armée d’un bâtiment de l’industrie de la défense fait cinq morts et vingt-deux blessés près d’Ankara
Mali : Pas de liberté provisoire pour l'économiste Etienne Fakaba Sissoko
ELECTIONS AU TCHAD : Succès Masra hésite encore à participer aux élections législatives
DIPLOMATIE SENEGALAISE : Les errements de la tutelle
Cameroun : Face aux rumeurs, le gouvernement communique sur l'état de santé du président Paul Biya
EXIGENCE DE LA CARTE DE SÉCURITÉ SOCIALE : Le calvaire des Sénégalais vivant au Maroc
FRAPPES ISRAÉLIENNES À BÉZIERS : Des Libano-Sénégalais parmi les victimes