Publié le 24 Nov 2012 - 04:05
SÉMINAIRE SUR LA GOUVERNANCE EN AFRIQUE

 La Chine et le Rwanda offerts en exemple

 

La mal gouvernance est un frein au développement du continent. Pour y remédier, des réformes structurelles s'imposent à travers un leadership efficace comme au Rwanda et en Chine.

 

 

''La gouvernance, le chaînon manquant en Afrique'' a été le thème du 7e séminaire mensuel organisé hier par l'Institut Africain de développement économique et de planification (IDEP). A cette occasion, les intervenants ont tour à tour donné les raisons qui empêchent les dirigeants africains d'appliquer la bonne gouvernance. «La façon dont nos pays sont gouvernés est délicate, certains dirigeants ne répondent plus devant leur peuple», a dit dans sa communication Gita Welch, directrice du Centre régional du PNUD pour l'Afrique de l'Ouest et du Centre.

 

Pour elle, les leaders africains se remplissent les poches et refusent de quitter le pouvoir. Et selon elle, pour sortir de ces difficultés liées à la mauvaise gouvernance, il faut mettre en place un environnement favorable au développement des petites entreprises. Mme Gita Welch regrette le fait que les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) soient transformés en business exclusif pour certains chefs d'Etat. «La gouvernance n'est rien d'autre que le fait de travailler pour le compte de son peuple et non pour soi-même», ajoute Mme Welch.

 

«Parler de gouvernance est beaucoup plus compliqué qu'on le pense», a néanmoins lancé l'ancienne ministre Ndioro Ndiaye, ex-directrice générale de l'Organisation internationale pour la migration (OIM). «Il nous faut des réformes structurelles car il n'existe pas d'équilibre entre les intérêts des populations et ceux des leaders», indique-t-elle. Cette situation est la première forme de mal gouvernance. Ce qui manque en Afrique en matière de gouvernance, c'est la prise de décision et la reddition de comptes, fait savoir l'ancienne ministre, qui a par la suite donné des exemples de gouvernance avec la Chine et le Rwanda. «Ces deux pays ne sont pas des références en matière de démocratie, mais ils le sont dans la bonne gouvernance», a dit Ndioro Ndiaye.

 

Pour Abdou Karim Lô, le chaînon existe mais il est faible avec un leadership inefficace qui ne partage pas sa vision avec les populations. Quant à M. Soumaré, un intervenant dans le débat, il existe deux «Afriques» en matière de gouvernance : une qui est bien gérée, le côté anglophone, et une autre, mal gouvernée, le francophone.

 

 

AMADOU THIAM

 

 

AVERTISSEMENT!

Il est strictement interdit aux sites d'information établis ou non au Sénégal de copier-coller les articles d' EnQuête+ sans autorisation express. Les contrevenants à cette interdiction feront l'objet de poursuites judiciaires immédiates.

 

 

 

Section: 
LUTTE CONTRE LA DÉGRADATION DES TERRES AU SÉNÉGAL : Plus de 80 000 ha seront restaurés avec le projet SURAGGWA
PREMIER TRIMESTRE 2025 : Le nombre d'employés est de 341 699, contre 338 125 un an plus tôt
Der/FJ
Activité industrielle
RÉSILIENCE CLIMATIQUE DES ZONES RURALES GRÂCE AU FINANCEMENT DES MIGRANTS : Le Sénégal dans un projet de 2 milliards F CFA de l'UE
TAUX DE CHÔMAGE ÉLARGI AU PREMIER TRIMESTRE 2025 : Il est de l'ordre de 21,7 %
SAID
RÉALISATIONS DANS 13 COMMUNES DU SÉNÉGAL : Le Promovilles injecte 89 milliards de francs CFA
“GIMI” ATTEINT SA DATE D'EXPLOITATION COMMERCIALE, KOSMOS AUGMENTE SA PRODUCTION DE GNL Dernières nouvelles sur le projet GTA
ZONE DE LIBRE-ÉCHANGE CONTINENTALE AFRICAINE : La Chambre de commerce vante le potentiel de la Zlecaf
La BM accorde 115 millions de dollars au Sénégal
LENTEURS DANS LES INVESTISSEMENTS : Le Code des marchés publics, un bouc émissaire
JOURNÉE DES GENS DE MER : L’Anam fait son ‘’ndeup’’
EXÉCUTION BUDGÉTAIRE TQ 2024 : Hausse remarquable des investissements en 2024 
RAPPORT D'EXÉCUTION BUDGÉTAIRE : Un net repli des investissements
REGLEMENTATION DU SECTEUR DE L'ELECTRICITE : Le Sénégal, 1er en Afrique
PRIX À LA CONSOMMATION - PREMIER TRIMESTRE 2025 : Une baisse de 0,4 % notée
OCTROI MARCHÉ TNT À UNE ENTREPRISE MALIENNE : Excaf menace de saisir les tribunaux
EXPLOITATION EXTRACTIVE ET TRANSITION ÉNERGÉTIQUE : Pour une large implication des femmes sur la question
Centre Médico-Social de l'Asp