Publié le 7 Dec 2012 - 20:41
ASSAINISSEMENT ET GESTION DES EAUX USÉES

Un ''secteur marchand'', selon Omar Guèye

 

 

L'assainissement a été le principal sujet de débat avec le département de l'Hydraulique et de l'Assainissement, hier, à la 21e édition de la Foire internationale de Dakar (Fidak). Et selon le ministre Omar Guèye, ''dans les années à venir, l'assainissement bénéficiera d'importants projets et programmes qui vont permettre de résoudre les problèmes liés à l'assainissement''.

 

 

Il a ajouté qu'''en 2013-2014, un budget de six milliards sera mis en place pour construire six forages à Thiaroye et quatre dans la zone des Niayes. Un autre projet concernant la baie de Hann sera financé qui s’élèvera à hauteur de 35 milliards, pour une dépollution de la baie''. En outre, M. Guèye a informé que la ville de Dakar bénéficiera d'un projet d'assainissement qui contribuera à l'amélioration des conditions sanitaires. ''Les élus locaux, les associations et les industriels seront associés pour une meilleure gestion des problèmes d’assainissement'', a-t-il dit.

 

Par ailleurs, Oumar Guèye juge impératif de s'occuper de la gestion des eaux usées. ''Au Sénégal, à Dakar, dans la banlieue, dans les villes et villages, nous notons un véritable problème d'eaux usées. Nous devons avoir une autre vision, une autre réflexion de l’assainissement, c'est-à-dire, comment transformer ce dernier en opportunité, en un secteur marchand'', a-t-il indiqué. ''Le traitement des eaux usées est possible avec les nouvelles technologiques, jusqu'à ce qu'elles deviennent potables'', a insisté le ministre.

 

A la suite de la projection d'un film retraçant les différentes missions des sociétés évoluant dans le secteur de l'eau, le Directeur de l'assainissement, Mamadou Ndiaye, a fait savoir que ''l'acte d'assainir est fondamental et majeur, sachant qu'il existe une forte relation entre politique d'alimentation en eau, assainissement, environnement et politique de la santé''. ''En 2012, nous avons constaté que trois cents millions d'Africains n'ont pas accès à l'eau potable améliorée et six cent quarante millions n'ont pas un assainissement décent. Cela se voyait déjà sur la carte et ça n'a pas changé'', renseigne-t-il.

 

Les participants, venus particulièrement de la banlieue de Dakar, n'ont pas manqué de manifester leurs inquiétudes au ministre et surtout leurs attentes par rapport aux eaux usées. Leurs questions ont tourné autour de l'insalubrité à la baie de Hann, des eaux usées de la Médina, Gueule Tapée, Pikine, Guédiawaye, Yarakh...

 

Aïda DIÈNE

 

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