La Raddho s'émeut des violences politiques mortelles
La Rencontre africaine pour la défense des droits de l’Homme (Raddho) exprime sa ''vive préoccupation par rapport aux crises et conflits récurrents qui bloquent toute évolution positive de la transition politique en Guinée''.
Dans un communiqué reçu hier, l'organisation présidée par Alioune Tine note que ''la répression de la marche de l’opposition du 27 février 2013 qui a fait six (6) morts et la colère sourde aux Camp Alpha Yaya et Samory Touré en sont l’illustration parfaite''. Pour M. Tine et compagnie, ''les élites politiques doivent cesser immédiatement de placer les intérêts partisans et ethniques au-dessus de l’intérêt national. Par conséquent, ils doivent absolument privilégier le dialogue et la concertation pour résoudre de manière consensuelle et diligente les problèmes que pose l’organisation des élections législatives''.
D'après eux, ''l’Afrique de l’Ouest confrontée au casse-tête malien et ivoirien ne pourrait jamais supporter une crise nouvelle''. Aussi la Raddho invite-t-elle la CEDEAO et l’UA à ''se pencher d’urgence sur le cas de la Guinée pour faciliter le dialogue politique entre le pouvoir et l’opposition''. Elle demande en outre au président Alpha Condé ''d’utiliser toutes les ressources et tous les ressorts pour achever cette transition historique qui a suscité un énorme espoir en Afrique et dans le monde''. L'organisation ''exige'' qu’une enquête soit ouverte afin de situer les responsabilités de ''tous ceux qui sont impliqués dans la répression des personnes décédées pour en tirer toutes les conséquences de droit''.
Enquête
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