Huit agents d’une société de sous-traitante arrêtés
Rebondissement dans l’affaire du trafic de câbles en cuivre de la Sonatel et de la Senelec révélée par EnQuête le 3 mai dernier. Huit personnes viennent d’être appréhendées hier mardi par les enquêteurs qui avaient poursuivi avec opiniâtreté leurs investigations. Ces personnes viennent s'ajouter au Libanais et au Sénégalais interpellés dans un premier temps par la Section Recherches de la gendarmerie.
Les huit présumés coupables sont des agents d’une société de sous-traitance qui travaille avec la Sonatel et dont nous tairons pour le moment le nom. Il faut dire que c'est sur une plainte de la Sonatel pour des micmacs sur ses câbles en cuivre que l’enquête des gendarmes les avait conduits dans un entrepôt situé à Yarakh, non loin de l’ancienne usine textile Icotaf.
Sur les lieux appartenant à un des deux Sénégalais incriminés, un Libanais d’origine, les gendarmes étaient tombés sur du matériel de la Société nationale d’électricité (Senelec). Des câbles en cuivre, objet d’un trafic souvent décrié, sont retrouvés sur place. Des tonnes de cuivre soustraits des stocks de la Senelec et entreposés dans le local du Libano-Sénégalais.
Un conteneur de 40 pouces en est rempli à ras-bord. Et en attendant de faire toute la lumière sur cette affaire de trafic de cuivre issue du matériel de la Senelec, le Libano-Sénégalais et un autre Sénégalais avaient été cuisinés dans les locaux de la Section recherches de la Gendarmerie, au camp Samba Diéry Diallo de Colobane, avant d’être envoyés en prison.
Enquête
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