Les Etats-Unis à la rescousse
Des perspectives plus heureuses se dessinent pour le continent noir qui tend vers une amélioration de sa politique en matière de santé, grâce à une contribution soutenue des Etats-Unis qui entendent, entre autres, contrecarrer la propagation du virus Ebola.
Le Sos lancé par le président de la République, lors du sommet Afrique-Etats Unis, semble porter ses fruits. Le gouvernement américain s’est engagé à apporter un soutien de taille dans la lutte contre la propagation de ce ‘’virus, considéré comme une menace pour l’humanité’’.
Dans un communiqué de presse, les Etats-Unis qui ont pris l’option de s’associer avec l’Afrique pour s’attaquer aux défis communs se disent disposés à dégager des voies et moyens pour contrôler la situation. Et c’est parce que jugent-ils, ‘’l’épidémie d’Ebola qui sévit actuellement en Afrique de l’Ouest souligne la nécessité de renforcer la capacité de l’Afrique à prévenir l’apparition de risques sanitaires mondiaux, à les détecter au plus tôt et à y apporter des réponses rapides et efficaces’’.
Les Etats-Unis qui collaborent déjà avec de nombreux pays à travers le monde n’écartent pas l’idée de passer à la vitesse supérieure. ‘’Nous dépêcherons des experts supplémentaires de notre Centre d’épidémiologie (Centers for Disease Control) afin d’augmenter les effectifs des équipes qui sont sur place depuis mars et nous travaillerons en collaboration avec nos partenaires pour enrayer le fléau. Lorsque l’épidémie faiblira, les États-Unis accueilleront leurs partenaires régionaux et internationaux pour examiner comment ils pourront assurer ensemble la reconstruction et accélérer le redressement des secteurs de santé publique de ces pays’’, lit-on dans le communiqué.
D’autres impératifs seront pris en charge par le gouvernement américain qui s’engage également à contribuer au bien-être des populations africaines par une génération sans sida ; une lutte efficace contre les décès évitables de femmes et d’enfants. Il sera aussi question, à travers différentes stratégies, ‘’d’accroître la sécurité en matière de santé dans le monde en prévenant et en détectant les risques de maladies infectieuses, en apportant les réponses appropriées et soutenir les pays qui investissent dans la santé de leurs citoyens’’, poursuit la note. C’est dans cette dynamique que les Etats unis rappellent que dans leur souci de bâtir une génération sans sida ‘’pour la seule année budgétaire 2013, le PEPFAR a apporté une aide en matière de tests de dépistage du VIH et de conseils à plus de 12,8 millions de femmes enceintes, ce qui a permis à 95 % de ces enfants de naître sans le sida’’. Ce programme a fourni une assistance et prodigué des soins à 17 millions de personnes, a également vu la naissance du millionième bébé sans sida.
Diminution des cas de sida, de tuberculose et de paludisme
Aussi, pour améliorer la santé dans le monde et la survie de l’enfant, le gouvernement américain s’est engagé à réaligner ses ressources derrière des stratégies qui sauveront les vies d’au moins 500 000 enfants au cours des trois prochaines années. En outre, ‘’l’USAID a annoncé l’octroi de plus de 600 millions de dollars dans de nouveaux partenariats avec plus de 26 partenaires’’, rappelle le communiqué de presse des Usa.
Et la note de poursuivre : ‘’Les cas de sida ont diminué de moitié ; la tuberculose (TB) et le paludisme ont diminué respectivement de 40 % et 30 % ; les décès de femmes en couches ont diminué de 50 % ; et les vies de 50 millions d’enfants ont pu être sauvées grâce à l’amélioration de l’accès aux soins de santé primaires, de la chaîne logistique du médicament ainsi que des soins dispensés par un personnel médical qualifié.’’ Ce, grâce à un accroissement des ‘’investissements intérieurs dans la santé publique. Toutefois, cette image au Zénith subit un léger revers quand des chiffres fournis en 2013 font état du recensement d’1,9 million de nouveaux malades du sida, 207 millions de personnes infectées par le paludisme, et un enfant sur dix n’a pas atteint son cinquième anniversaire.
Matel BOCOUM