ORGANISATION DU 12EME DAK’ART
Le satisfecit de Baïdy Agne et de Simon Njami
Le directeur artistique de la biennale de l’art contemporain de Dakar (Dak’Art) Simon Njami et le président du comité d’orientation Baïdy Agne ont fait face à la presse hier. Les problèmes organisationnels notés jusque-là étaient au cœur des débats.
Lors de son premier face-à-face avec la presse sénégalaise en tant que directeur artistique du 12e Dak’Art, Simon Njami promettait de faire de la présente la meilleure de toutes. Seulement, certains couacs comme l’absence des lauréats à la remise des prix et l’annulation d’un colloque pour absence des commissaires, etc. ont fait que Dak’Art ne brille pas comme on s’y attendait. Mais aussi bien pour le comité d’orientation du secrétariat général de la biennale que pour Simon Njami, il n’y a pas de quoi fouetter un chat.
En conférence de presse hier à l’ancienne gare de Dakar qui fait office de village de la biennale, le directeur artistique du 12e Dak’Art a déclaré : ‘’C’est la meilleure édition de la biennale de Dakar à laquelle j’ai assisté’’. Rien ne le fera fléchir ou changer d’avis. Puisque le président du comité d’orientation est du même avis que lui. D’après Baïdy Agne, les critiques négatives à l’encontre du Dak’Art relève juste du fait qu’au Sénégal, ‘’nous sommes un pays impossible’’. Impossible, dit-il, parce que cette biennale est ‘’le seul moment de la culture qui fait une proposition majeure’’. Aussi, ‘’la biennale, ce n’est pas du protocole’’.
Par conséquent, que les artistes primés soient là ou non n’est pas un problème. L’on devrait juste se satisfaire du fait que le président de la République qui n’a jamais présidé une seule cérémonie d’ouverture de cet évènement depuis son accession au pouvoir soit là cette année.
En outre, sur l’absence des œuvres, Baïdy Agne dégage également en touche. ‘’Dire que les œuvres ne sont pas venues, ce n’est pas exact. Il n’y a qu’un seul artiste dont les œuvres ne sont pas venues parce que bloquées aux Usa. Il est quand même heureux et a même fait une performance’’, précise-t-il. Pour M. Agne donc, le plus important est de retenir que ‘’la biennale est une opportunité pour le Sénégal de dire voilà ce que je propose au monde’’. Et ‘’personne ne peut douter de l’offre artistique, de l’engouement et de l’implication des populations pour la première fois dans la biennale.
Les élèves parcourent les sites’’, informe-t-il. Ceux qui ne voient pas cela seraient aveugles. ‘’Si on ne veut pas voir, on ne peut pas’’, ajoute-t-il. Toujours dans sa logique, il soutient que cette biennale est de loin meilleure à celles organisées jusque-là. ‘’Nous serons en ordre et en équilibre. C’est la meilleure biennale que j’ai vue ; tous les gens qui sont objectifs reconnaissent cela’’, a soutenu avec assurance le directeur artistique de Dak’Art, Baïdy Agne.
BIGUE BOB
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