Un congrès ordinaire pour circonscrire la crise interne
Le débat sur la succession d'Ousmane Tanor Dieng continue de secouer le Parti socialiste (PS). Après le tollé provoqué par la sortie fracassante du patron de Convergence socialiste, Malick Noël Seck, pour demander son départ imminent de la tête dudit parti, d'autres voix internes comme celles des femmes se sont levées pour plaider pour son maintien. En arbitre, le Forum des jeunes socialistes/Horizon 2017, tente de recadrer et de canaliser ce débat pour éviter tout débordement.
C'est ainsi qu'il a proposé hier, au cours d'un point de presse, l'organisation urgente d'un congrès ordinaire pour vider cette question. Pour ces jeunes, le PS dispose de normes et de mécanismes d'autorégulation capables de régler cette question sans tiraillements ni querelles de positionnement.
Mais dans tous les cas, Abdoulaye Diao et ses camarades soulignent que l'organisation éventuelle de ce congrès n'ébranle guère leur secrétaire général comme le soutiennent certaines pontes du parti. Cela, d'autant plus que ''Ousmane Tanor Dieng, en 12 ans d'opposition seulement, est parvenu à relever autant de défis et réussir autant de paris''.
A la fois laudateur pour le SG du PS et et acerbe contre ses détracteurs, le Forum des jeunes socialistes dénonce, derrière le débat ainsi posé dans le parti, ''une machination mafieuse et une instrumentalisation de jeunes délinquants politiques en quête de prébendes, par une minuscule minorité de politiciens véreux sans scrupules''. À ces derniers, Diao et Cie rétorquent que le débat sur la succession d'Ousmane Tanor Dieng est pour le moment est «un non événement».
ASSANE MBAYE