L'Unacois et les transitaires au chevet de l'État
L'Union sénégalaise des entreprises de transit et de transport agréées (USETTA) et l'Union nationale des commerçants et industriels du Sénégal (UNACOIS Jappo) veulent impacter sur le prix des denrées de première nécessité.
L’inter-profession, mise sur pied en février 2012, s'est réunie hier ''aux fins d'évaluer les modalités urgentes de rationalisation des activités d'import-export ayant un impact direct sur le coût de la vie au Sénégal'', selon un communiqué diffusé à cet effet.
Après un conclave de trois tours d'horloge, les deux organisations se sont entendus sur la nécessité d'agir sur ''les leviers économiques et techniques et juridiques susceptibles de consolider les efforts déjà entrepris par l'État dans le cadre de la réduction des coûts des denrées de première nécessité au bénéfice des populations''.
À ce titre, ils ont décidé de plancher sur les coûts de manutention, les redevances portuaires, les honoraires des commissionnaires agréés en douane, y compris les coûts de transfert et livraison de conteneurs. ''On ne peut pas parler de baisse des denrées sans actionner certains leviers, notamment les coûts de passage'', a laissé entendre Makhtar Diallo, président de l'USETTA, joint au téléphone.
Selon lui, il faut des tarifs plus adaptés. À cet effet, les syndicalistes comptent prendre langue, ''sans délai'', avec les autorités étatiques pour que soit ''accéléré le processus de prise en compte effective de la demande sociale et d'amélioration de l'environnement des affaires''.
Gaston COLY