L’OMS sonne l’alerte
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L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a fait état, ce samedi, d'un nombre record de nouvelles contaminations à la Covid-19, pour la deuxième journée consécutive, avec près de 260 000 cas supplémentaires en 24 heures et 7 360 nouveaux décès.
Un triste record. C’est le constat fait ce week-end par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) sur les nouvelles contaminations. L’institution onusienne tire la sonnette d'alarme sur cette situation de nouveaux cas qui a atteint des records ces deux derniers jours.
Le samedi 18 juillet, elle faisait état de 259 848 cas supplémentaires en 24 heures et 7 360 nouveaux décès, la plus forte progression sur une journée, depuis le 10 mai.
Le rapport publié samedi montre que les États-Unis, le Brésil, l'Inde et l'Afrique du Sud sont les pays avec le plus grand nombre de nouvelles contaminations. Le Brésil, le Chili et les États-Unis déplorent le plus grand nombre de décès supplémentaires.
Au total, la pandémie a donc fait près de 600 000 morts dans le monde, depuis l'apparition de la maladie, fin décembre en Chine. Plus de 14 millions de personnes ont été officiellement diagnostiquées positives au virus dans 196 pays et territoires, dont au moins 7 700 000 sont aujourd'hui considérées comme guéries.
Les Etats-Unis sont le pays le plus touché, tant en nombre de morts que de cas, avec 139 266 décès pour 3 647 715 cas recensés. Selon le comptage de l'université John Hopkins, au moins 1 107 204 personnes ont été déclarées guéries. Après les États-Unis, relève le rapport, les pays les plus touchés sont le Brésil avec 77 851 morts, le Royaume-Uni (451 119 morts), le Mexique (38 310 morts) et l'Italie avec 35 028 morts. Parmi les pays les plus durement touchés, la Belgique est celui qui déplore le plus grand nombre de morts par rapport à sa population, avec 85 décès pour 100 000 habitants.
Selon l’OMS, ce nombre de cas diagnostiqués ne reflète toutefois qu'une fraction du nombre réel de contaminations. Certains pays ne testent que les cas graves, d'autres utilisent les tests en priorité pour le traçage et nombre de pays pauvres ne disposent que de capacités de dépistage limitées.
VIVIANE DIATTA