Publié le 3 Sep 2012 - 21:26
ARTS PLASTIQUES - EXPOSITION LAMINE BARRO

 La ''narration visuelle'' de l'esclavagisme

 

''Gorée sur la route de l’esclave : de la mémoire au pardon''. C'est le titre de l'exposition de l'artiste Lamine Barro qu'abritent les locaux de la Galerie nationale à Dakar. Fer, argile, bois ou huile sur canevas impriment, jusqu’au 23 septembre, l’esprit des visiteurs grâce à des reconstitutions miniatures de scènes d’époque où les acteurs en terre cuite sont frappants de réalisme.

 

Des toiles et une collection d’objets d’époques et des reproductions de gravures originales à l’effigie de personnalités historiques d’envergure (le Général Faidherbe, Victor Schœlcher, etc.) sont également de la partie... De même qu’une série de mini-documentaires, fait d’images d’archives, qui retracent également, via la vidéo projection, les temps forts de la traite des esclaves, cette période sombre de l’histoire africaine.

 

Peintre, sculpteur et céramiste, Lamine Barro expose une collection qu’il a, 16 ans durant, amassée dans le but d’offrir une ''narration visuelle'' de l’histoire de la traite négrière aux générations futures de l’Afrique. L'artiste se veut avant tout didactique : ''Je ne suis ni un écrivain ni un cinéaste mais j’essaie, à travers ma main et mon intelligence, de retracer l’histoire. Cette exposition est le travail de plusieurs années et de ma volonté d’offrir à l’enfant africain un outil pédagogique par lequel il pourra physiquement voir ce qui s’est passé à cette époque''.

 

Le vernissage a eu lieu le 23 août, date retenue comme journée mondiale du Souvenir de la traite des esclaves et de son abolition.

 

Sophiane Bengeloun

 

 

 

 

 

 

 

Section: 
50 ANS DE CARRIÈRE DE SOULEYMANE FAYE : Célébration d’un demi-siècle d’art et de sagesse sur scène
RENTRÉE SCOLAIRE 2025/2026 : L’U2PF mise sur l’égalité des chances
LIVRE – DJEMBERÉ, CELLE QUI CHANGE TOUT : Une résiliente face au chaos institutionnel et social
PROLIFÉRATION DES MÉDIAS ÉTRANGERS : Péril sur la souveraineté
ACCES 2025 : Le musique africaine rencontre le monde à Pretoria
TROISIEME EDITION FESTIVAL JOTAAY JI : Dakar a vibré aux voix du féminisme 
BARRIÈRES À L’AUTONOMISATION DES FEMMES : La plaidoirie de l’AJS
SUNU YEUF : Championne de la diffusion des séries sénégalaises
DECES D'ABDOULAYE DIALLO : Ngor perd son Berger
Oscars 2025
EL HADJI CHEIKHOU SALL DE LEBALMA SUR L’ INCUBATION ET LE FINANCEMENT : ‘’La Fintech est une révolution qui redonne le pouvoir aux populations’’
THIÈS – DÉNONCIATION DU RETARD DANS LA MISE EN ŒUVRE DE SON AUTONOMIE : L’ENSA en grève de 72 heures
DÉTACHEMENT DU MINISTÈRE DE LA CULTURE, NOMINATION D’AMADOU BA : Un espoir pour les acteurs
JANT BEATS FESTIVAL : Un nouvel événement audacieux dans le paysage culturel
BRASSAGE RDC-SÉNÉGAL : Cœur de lion et de léopard
CHEIKH NDIGUEL LÔ : ‘’Ma retraite, c'est ma mort’’
CÉLÉBRATION DES 50 ANS DE CARRIÈRE DE CHEIKH NDIGUEL LÔ : Cinq décennies de succès mondial  
6E EDITION DIALAWALY FESTIVAL : Trois jours de rythmes, de couleurs et d’unité à Dagana
ARTS VISUELS : L'identité et la souveraineté en question
FRANÇOIS AKOUABOU ADIANAGA (DG FESPACO) ‘’Il faut travailler sur la distribution du cinéma en Afrique’’