Sonko maintient les dates du 29, 30 mars et 3 avril
Hier, une déclaration faite tard dans la soirée, le leader de Pastef a annoncé le maintien du plan d’action défini par son parti depuis quelques jours déjà. Ainsi, Ousmane Sonko et ses camarades seront dans la rue les 29 et 30 mars, mais également le 3 avril. ‘’Désormais, avec ou sans autorisation, nous marcherons. Nous nous battrons. L’État n’a pas les capacités de retenir le peuple. Nous maintenons notre plan d’action’’, a-t-il souligné. ‘’Les Français ont plus d’avantages que nous et malgré tout cela, ils se battent aujourd’hui pour plus d’avantages. Pourquoi nous ne devons pas faire comme eux ? Macky Sall ne peut réprimer les manifestations si le peuple sort en masse et sur l’étendue du territoire’’, a-t-il ajouté.
Sonko lave Yarga Sy et accuse la BIP
En outre, Ousmane Sonko a qualifié la sortie du Procureur général (voire ailleurs) de ‘’malheureuse, hasardeuse et indigne.’’ Selon lui, le procureur parlait pour la communauté internationale. ‘’La communication du parquet était à l’intention des partenaires internationaux. Nous avons pris contact avec ces derniers sur ce dossier d’empoisonnement ou de tentative d’assassinat me concernant. Avant de s’autosaisir, le procureur devait m’auditionner. Je n’ai pas déposé de plainte. Il a au moins trois plaintes sur la table qu’il n’a pas traitées.’’
Selon lui, l’auteur de la tentative d’assassinat serait un élément de la BIP et non Yarga Sy. A ce propos, il renseigne : ‘’C’est moi qui ai dit avoir été victime de tentative d’assassinat. Ce n’est pas un citoyen ordinaire, mais un élément de la Bip. Je l’ai vu m’asperger d’un liquide non identifié. M. Yarga Sy est mon petit frère. Il est toujours avec moi. Il n’a rien à avoir avec cette histoire. Ils veulent le sacrifier. Je pourrais confier ma vie à Yarga Sy qui a juste voulu m’aider.’’
Ainsi, il se demande de quoi l’Etat a peur. Avant d’informer que les analyses auront lieu à l’étranger et non au Sénégal.