Publié le 29 Jul 2023 - 21:43
NOUVELLES POURSUITES CONTRE LE LEADER DE PASTEF

Le Procureur signe l’arrêt de mort politique d’Ousmane Sonko

 

​Le Procureur de la République Abdou Karim Diop a sorti l’artillerie lourde contre le leader de Pastef/Les Patriotes déclenchant une nouvelle série de poursuites à son encontre. Poursuivi pour sept chefs d’inculpation considérés comme des faits criminels risque une longue peine d'emprisonnement s’il venait à être jugé coupable de ses infractions criminelles.

 
 
Le Procureur de la République Abdou Karim Diop pourrait bien marquer la fin de la carrière politique du leader de Pastef/ Les Patriotes. Ce dernier qui a été placé en garde à vue hier dans les locaux de la Brigade des Affaires Générales (BAG) une entité de la Division des Investigations Criminelles (DIC) a vu son dossier de « vol de portable » et d’appel à l’insurrection se corser davantage. Ce samedi 29 juillet face à la presse, le maître de poursuites à indiquer que l’altercation puis l’action d’arracher le téléphone de la gendarme ne fut qu’un élément déclencheur dans la série de nouvelles poursuites à l’encontre d’Ousmane Sonko.
 
L’actuel maire de Ziguinchor et candidat à la présidentielle est désormais poursuivi pour sept chefs d’inculpation à savoir :  Appel à l’insurrection, Association de malfaiteurs, Atteinte à la sûreté de l'État, Association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste, Complot contre l'autorité de l'État, Actes et manœuvre à compromettre la sécurité publique, Vol. Selon le Procureur qui s’est livré à un vrai réquisitoire contre le chef de Pastef avec vidéos et messages audios à l’appui. Selon nos informations, l’ancien inspecteur des Impôts et Domaines a été déféré et bénéficie d’un retour de parquet. Ousmane Sonko mis à la disposition du procureur sera présenté devant le doyen des juges ce lundi 31 aout. D’après nos sources au regard des faits qui lui sont reprochés, le juge retient les faits sera dans l’obligation d’ouvrir une information judiciaire à l’encontre d’Ousmane Sonko et ce dernier sera placé sous mandat de dépôt durant cette période d’instruction.
 
D’après Me Baba Diop avocat à la Cour, interrogé par la Tfm, comme ces charges sont considérées comme des faits criminels. Il pourrait être détenu de manière préventive pendant plusieurs années avant même d’être jugé. D’après la robe noire, Ousmane Sonko risque au moins entre 10 à 20 ans de prison s’il venait à être reconnu à des charges retenues à son encontre.  Il pourrait aussi être considéré comme complice dans les différentes affaires pendantes devant la justice : « forces spéciales » et de « commando » de Pastef accentuant le risque d’une longue détention. 
 
Amadou Fall

 

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