Samm Kaddu Yi dénonce l’endettement du pays
Depuis juin 2024, le Sénégal enchaîne les émissions d’obligations, témoignant d’une économie sous pression, rappelle dans un communiqué la commission communication de la Coalition Samm Kaddu Yi. L'Eurobond de 450 milliards FCFA, émis avec une "désinvolture alarmante", marque une étape dans cette stratégie de financement. Contrairement à l'émission de 2021, qui avait permis de lever 508 milliards FCFA sur 16 ans avec un taux de 5,3 %, les retombées de cette nouvelle émission s'avèrent bien moins prometteuses, d’après Barthélémy Diaz et Cie.
Les inquiétudes sont nombreuses. Des organisations de la société civile, selon la Coalition dont la tête de liste nationale aux Législatives, Barthélémy Diaz, questionnent des "commissions occultes" et pointent un surendettement qui pèse lourdement. Ce dernier a conduit à un service de la dette "insoutenable", absorbant les recettes publiques au détriment des dépenses sociales.
Le FMI, dans son communiqué du 12 septembre 2024, souligne un tableau sombre. La croissance économique est freinée par les difficultés des secteurs minier et de la construction, tandis que le déficit budgétaire atteint 7,5 %, bien au-dessus des 3,9 % projetés. Avec une dette dépassant les critères de l’UEMOA, le Sénégal devra rembourser 8125 milliards FCFA entre 2025 et 2027, menaçant les conditions de vie de ses citoyens.
Face à cette "montagne de dette", l’espoir d’une autonomie économique s’éloigne, rendant "amères les promesses d’une renaissance".