Macky Sall contre-attaque et dénonce une cabale politique
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Macky Sall a brisé le silence sur le rapport de la Cour des comptes. Hier, l’ex-président, au cours d’un déplacement en Afrique du Sud, pour le lancement de la ‘’Déclaration du Cap¨, a rejeté toutes les accusations qui se rapportent au rapport de la Cour des comptes. Il a, par ailleurs, dénoncé une cabale politique. Pour rappel, depuis quelques semaines, la publication du rapport de la Cour des comptes pointe de graves dérives dans la gestion des finances publiques au cours de son second mandat.
À cet effet, dans un entretien avec ‘’Jeune Afrique’’, l’ancien président a rejeté fermement toutes les accusations et allégations. ‘’Je n’ai peur de rien’’, a déclaré Macky Sall, réagissant aux menaces de poursuites judiciaires évoquées par le nouveau gouvernement sénégalais après la publication du rapport accablant de la Cour des comptes. ‘’Ils peuvent poursuivre s’ils veulent. Mon bilan est là, visible et je n’ai rien à cacher. J’ai toujours gouverné en toute transparence et dans le respect des institutions’’, a-t-il souligné.
Ainsi, il a affirmé que les accusations portées contre sa gestion ne tiennent pas compte du contexte économique global et des défis auxquels le Sénégal a dû faire face au cours des dernières années, cité par Emedia.
En réponse aux critiques, Macky Sall a rappelé que sous son leadership, le Sénégal avait connu une transformation majeure de ses infrastructures, avec des projets phares comme le Train Express régional (TER), le développement du secteur énergétique et l’amélioration des services publics. ‘’Nous avons travaillé à bâtir un pays moderne, tourné vers l’avenir. Ceux qui nous succèdent devraient se concentrer sur la poursuite de ce travail plutôt que de chercher des boucs émissaires’’, a-t-il ajouté.
Enfin, sur son avenir personnel, l’ex-président a tenu à préciser qu’il n'exclut pas un retour au Sénégal : ‘’J’ai choisi de vivre au Maroc, comme mes prédécesseurs ont choisi librement d’aller en France. Rien ne m’empêche d’aller au Sénégal et je n’exclus pas d’y retourner.’’ Une manière pour lui de signifier qu’il reste attaché à son pays et qu’il suivra de près son évolution politique et économique.