Droit à l'erreur banni !
Pour le président de la République, c'est une cartouche qui vient d'être grillée. Il avait promis aux Sénégalais un gouvernement resserré de 25 ministres. Six mois plus tard, il leur présente une équipe de 30 membres plus ouverte, à l'allure plus compétente, dans un dispositif moins farfelu que Macky-1.
Mais hier comme aujourd'hui, l'urgence est plus que jamais dans la résolution concrète des préoccupations fondamentales du peuple en denrées de première nécessité, santé, éducation, électricité... Elle est également dans la neutralisation des compétitions entre lobbies à l'intérieur du système, à travers des échauffourées silencieuses dont les soubassements sont à l'opposé des intérêts vitaux des populations. Elle est aussi et surtout dans la conduite transparente et diligente des audits, des enquêtes sur l'enrichissement illicite... Autant de sujets sur lesquels l'opinion est très en alerte sur les orientations du président de la République.
Le temps d'observation que le chef de l'Etat s'est imparti est donc terminé. Les tâtonnements, reculades, bourdes, etc. ne doivent plus être de saison. Sinon, il va bien falloir que l'on parle enfin d'incompétence. Car, il est acquis qu'un remaniement de l'ampleur de celle d'hier dans un avenir plus ou moins proche consacrera l'échec (presque) définitif de l'expérience Macky Sall à la tête de la République.
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