«Je peux désormais tenir des concerts»
Si certains interprètent l'amputation de la Culture du département ministériel géré par Youssou Ndour comme une dévaluation, ce dernier estime au contraire qu'il retrouve une certaine liberté. Le ministre du Tourisme et des Loisirs annonce qu'il va reprendre le micro, loin de sa boîte de nuit le Thiossane, mais partout où ce sera nécessaire à travers le monde pour vendre la destination Sénégal.
Beaucoup estiment qu'on vous a dégradé en vous enlevant le ministère de la Culture. Quels commentaires ?
Pour moi, c'est la vision que les gens ont du Département de la Culture. Il faut reconnaître que beaucoup ont une conception plutôt élitiste de la Culture. C'est une orientation intellectuelle qu'il faut bien prendre en compte. Et je comprends bien qu'on veuille assurer une certaine continuité. Je ne dis pas que je ne suis pas un intellectuel, mais j'ai une vision qui fait que je privilégie aussi l'économie de la Culture. Pour moi, l'aspect Xumb, qu'on pourrait comprendre par Folklore joue un rôle très important dans le développement de la Culture. Ce n'est pas le seul aspect... Donc je ne pense pas qu'il y ait eu dévaluation de quelque nature. Je pense plutôt que mon nouveau statut de ministre de la Culture et des Loisirs colle mieux à ce que j'ai envie de faire. Et vous allez bien voir...
Un artiste comme Cheikh Lô estime que vous avez délaissé votre rôle de leader dans la musique pour un poste ministériel...
Je suis bien conscient que je suis un acteur culturel. J'essaie de bien l'incarner. Et ce rôle qui me colle à la peau, je crois qu'il sera difficile de me l'enlever. Justement, tant que j'étais ministre de la Culture, ce rôle était difficile à jouer, je dois l'avouer. Mais avec les Loisirs, je peux bien jouer ce rôle.
En quoi faisant ?
Il s'agit pour moi de bien respecter le travail que je fais. Respecter mon travail, c'est l'accomplir avec tout le professionnalisme que requiert la fonction de ministre. Ce rôle-là, je compte bien le jouer en bonne intelligence avec le chef de l'Etat, le Premier ministre, les autres membres du gouvernement et les acteurs du secteur qui m'a été attribué. Je vais donc respecter mon travail et en même temps, je peux désormais tenir des concerts tout en restant dans la vision de mon ministère. Je suis aujourd'hui en mesure de faire beaucoup de choses. Il ne faut pas oublier que je suis aussi un développeur de culture.
N'avez-vous pas perdu la main depuis 7 mois qu'on ne vous a pas vu sur scène ?
Je ne le crois pas. Et puis il faut comprendre que je ne m'inscris pas dans une dynamique de compétition. Il s'agit comme je l'ai dit, de faire en sorte que cela participe à doper l'action que je mène par exemple dans le domaine de la Culture. Si je peux le faire pour la bonne marche des choses, pourquoi devrais-je m'en priver ? Si par exemple le fait de jouer peut permettre de renforcer la destination parisienne au bénéfice du Tourisme au Sénégal, je ne vois pas pourquoi je ne le ferais pas. Et là, Tourisme et Loisirs sont liés. Je pense qu'il faut éviter d'être rigide, surtout lorsqu'on parle de développement d'un secteur aussi important que celui que je dirige.
Peut-on donc s'attendre à ce que Youssou Ndour joue par exemple au Thiossane Night Club ?
Non, je ne jouerai pas au Thiossane. Par contre, pour la reprise de Bercy, c'est tout à fait possible. Comme je vous l'ai déjà dit, je ne suis pas là pour les vieilles méthodes. Si je peux apporter quelque chose en jouant, je n'hésiterais pas.
Que devient votre mouvement Fekké ma ci boolé ? On a l'impression qu'il est en veilleuse...
C'est un peu excessif de parler de veilleuse. Pour moi, l'actualité, c'est ce que je peux apporter au pays dans le cadre de l'action gouvernementale. Je l'ai déjà expliqué à Aliou Ndiaye qui en est le Coordonnateur et il comprend parfaitement les urgences de l'heure pour le pays. Cela dit, c'est un mouvement qui continue à travailler. Mais je pense que l'urgence, c'est notre efficacité au niveau du gouvernement. Le moment venu, nous en parlerons.
RETRANSCRITS PAR BIGUÉ BOB
YOUSSOU NDOUR, MINISTRE DE LA CULTURE ET DES LOISIRS : «Je peux désormais tenir des concerts»
Si certains interprètent l'amputation de la Culture du département ministériel géré par Youssou Ndour comme une dévaluation, ce dernier estime au contraire qu'il retrouve une certaine liberté. Le ministre du Tourisme et des Loisirs annonce qu'il va reprendre le micro, loin de sa boîte de nuit le Thiossane, mais partout où ce sera nécessaire à travers le monde pour vendre la destination Sénégal.
Beaucoup estiment qu'on vous a dégradé en vous enlevant le ministère de la Culture. Quels commentaires ?
Pour moi, c'est la vision que les gens ont du Département de la Culture. Il faut reconnaître que beaucoup ont une conception plutôt élitiste de la Culture. C'est une orientation intellectuelle qu'il faut bien prendre en compte. Et je comprends bien qu'on veuille assurer une certaine continuité. Je ne dis pas que je ne suis pas un intellectuel, mais j'ai une vision qui fait que je privilégie aussi l'économie de la Culture. Pour moi, l'aspect Xumb, qu'on pourrait comprendre par Folklore joue un rôle très important dans le développement de la Culture. Ce n'est pas le seul aspect... Donc je ne pense pas qu'il y ait eu dévaluation de quelque nature. Je pense plutôt que mon nouveau statut de ministre de la Culture et des Loisirs colle mieux à ce que j'ai envie de faire. Et vous allez bien voir...
Un artiste comme Cheikh Lô estime que vous avez délaissé votre rôle de leader dans la musique pour un poste ministériel...
Je suis bien conscient que je suis un acteur culturel. J'essaie de bien l'incarner. Et ce rôle qui me colle à la peau, je crois qu'il sera difficile de me l'enlever. Justement, tant que j'étais ministre de la Culture, ce rôle était difficile à jouer, je dois l'avouer. Mais avec les Loisirs, je peux bien jouer ce rôle.
En quoi faisant ?
Il s'agit pour moi de bien respecter le travail que je fais. Respecter mon travail, c'est l'accomplir avec tout le professionnalisme que requiert la fonction de ministre. Ce rôle-là, je compte bien le jouer en bonne intelligence avec le chef de l'Etat, le Premier ministre, les autres membres du gouvernement et les acteurs du secteur qui m'a été attribué. Je vais donc respecter mon travail et en même temps, je peux désormais tenir des concerts tout en restant dans la vision de mon ministère. Je suis aujourd'hui en mesure de faire beaucoup de choses. Il ne faut pas oublier que je suis aussi un développeur de culture.
N'avez-vous pas perdu la main depuis 7 mois qu'on ne vous a pas vu sur scène ?
Je ne le crois pas. Et puis il faut comprendre que je ne m'inscris pas dans une dynamique de compétition. Il s'agit comme je l'ai dit, de faire en sorte que cela participe à doper l'action que je mène par exemple dans le domaine de la Culture. Si je peux le faire pour la bonne marche des choses, pourquoi devrais-je m'en priver ? Si par exemple le fait de jouer peut permettre de renforcer la destination parisienne au bénéfice du Tourisme au Sénégal, je ne vois pas pourquoi je ne le ferais pas. Et là, Tourisme et Loisirs sont liés. Je pense qu'il faut éviter d'être rigide, surtout lorsqu'on parle de développement d'un secteur aussi important que celui que je dirige.
Peut-on donc s'attendre à ce que Youssou Ndour joue par exemple au Thiossane Night Club ?
Non, je ne jouerai pas au Thiossane. Par contre, pour la reprise de Bercy, c'est tout à fait possible. Comme je vous l'ai déjà dit, je ne suis pas là pour les vieilles méthodes. Si je peux apporter quelque chose en jouant, je n'hésiterais pas.
Que devient votre mouvement Fekké ma ci boolé ? On a l'impression qu'il est en veilleuse...
C'est un peu excessif de parler de veilleuse. Pour moi, l'actualité, c'est ce que je peux apporter au pays dans le cadre de l'action gouvernementale. Je l'ai déjà expliqué à Aliou Ndiaye qui en est le Coordonnateur et il comprend parfaitement les urgences de l'heure pour le pays. Cela dit, c'est un mouvement qui continue à travailler. Mais je pense que l'urgence, c'est notre efficacité au niveau du gouvernement. Le moment venu, nous en parlerons.
RETRANSCRITS PAR BIGUÉ BOB
YOUSSOU NDOUR, MINISTRE DE LA CULTURE ET DES LOISIRS : «Je peux désormais tenir des concerts»
Si certains interprètent l'amputation de la Culture du département ministériel géré par Youssou Ndour comme une dévaluation, ce dernier estime au contraire qu'il retrouve une certaine liberté. Le ministre du Tourisme et des Loisirs annonce qu'il va reprendre le micro, loin de sa boîte de nuit le Thiossane, mais partout où ce sera nécessaire à travers le monde pour vendre la destination Sénégal.
Beaucoup estiment qu'on vous a dégradé en vous enlevant le ministère de la Culture. Quels commentaires ?
Pour moi, c'est la vision que les gens ont du Département de la Culture. Il faut reconnaître que beaucoup ont une conception plutôt élitiste de la Culture. C'est une orientation intellectuelle qu'il faut bien prendre en compte. Et je comprends bien qu'on veuille assurer une certaine continuité. Je ne dis pas que je ne suis pas un intellectuel, mais j'ai une vision qui fait que je privilégie aussi l'économie de la Culture. Pour moi, l'aspect Xumb, qu'on pourrait comprendre par Folklore joue un rôle très important dans le développement de la Culture. Ce n'est pas le seul aspect... Donc je ne pense pas qu'il y ait eu dévaluation de quelque nature. Je pense plutôt que mon nouveau statut de ministre de la Culture et des Loisirs colle mieux à ce que j'ai envie de faire. Et vous allez bien voir...
Un artiste comme Cheikh Lô estime que vous avez délaissé votre rôle de leader dans la musique pour un poste ministériel...
Je suis bien conscient que je suis un acteur culturel. J'essaie de bien l'incarner. Et ce rôle qui me colle à la peau, je crois qu'il sera difficile de me l'enlever. Justement, tant que j'étais ministre de la Culture, ce rôle était difficile à jouer, je dois l'avouer. Mais avec les Loisirs, je peux bien jouer ce rôle.
En quoi faisant ?
Il s'agit pour moi de bien respecter le travail que je fais. Respecter mon travail, c'est l'accomplir avec tout le professionnalisme que requiert la fonction de ministre. Ce rôle-là, je compte bien le jouer en bonne intelligence avec le chef de l'Etat, le Premier ministre, les autres membres du gouvernement et les acteurs du secteur qui m'a été attribué. Je vais donc respecter mon travail et en même temps, je peux désormais tenir des concerts tout en restant dans la vision de mon ministère. Je suis aujourd'hui en mesure de faire beaucoup de choses. Il ne faut pas oublier que je suis aussi un développeur de culture.
N'avez-vous pas perdu la main depuis 7 mois qu'on ne vous a pas vu sur scène ?
Je ne le crois pas. Et puis il faut comprendre que je ne m'inscris pas dans une dynamique de compétition. Il s'agit comme je l'ai dit, de faire en sorte que cela participe à doper l'action que je mène par exemple dans le domaine de la Culture. Si je peux le faire pour la bonne marche des choses, pourquoi devrais-je m'en priver ? Si par exemple le fait de jouer peut permettre de renforcer la destination parisienne au bénéfice du Tourisme au Sénégal, je ne vois pas pourquoi je ne le ferais pas. Et là, Tourisme et Loisirs sont liés. Je pense qu'il faut éviter d'être rigide, surtout lorsqu'on parle de développement d'un secteur aussi important que celui que je dirige.
Peut-on donc s'attendre à ce que Youssou Ndour joue par exemple au Thiossane Night Club ?
Non, je ne jouerai pas au Thiossane. Par contre, pour la reprise de Bercy, c'est tout à fait possible. Comme je vous l'ai déjà dit, je ne suis pas là pour les vieilles méthodes. Si je peux apporter quelque chose en jouant, je n'hésiterais pas.
Que devient votre mouvement Fekké ma ci boolé ? On a l'impression qu'il est en veilleuse...
C'est un peu excessif de parler de veilleuse. Pour moi, l'actualité, c'est ce que je peux apporter au pays dans le cadre de l'action gouvernementale. Je l'ai déjà expliqué à Aliou Ndiaye qui en est le Coordonnateur et il comprend parfaitement les urgences de l'heure pour le pays. Cela dit, c'est un mouvement qui continue à travailler. Mais je pense que l'urgence, c'est notre efficacité au niveau du gouvernement. Le moment venu, nous en parlerons.
RETRANSCRITS PAR BIGUÉ BOB
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