Publié le 24 Apr 2013 - 01:28
ÉLECTION DES MAIRES AU SUFFRAGE UNIVERSEL DIRECT

Le risque d'émergence de potentats locaux !

Élire les Maires au suffrage universel direct, et pourquoi pas les Présidents de Communauté rurale, ferait émerger des potentats locaux qui se prendraient comme un chef d'Etat local qui n'a de compte à rendre ni au Conseil municipal ou rural et même aux Autorités administratives locales.

 

Elu au suffrage universel comme le Président de la République, nous aurions disloquer notre pays en petits royaumes locaux indépendants sous prétexte d'éviter des marchandages politiciens, alors que le marchandage est la marque de fabrique de République démocratique puisque le pouvoir et son exercice découle des rapports de force établis par l'expression transparente et démocratique du suffrage du peuple. Evitons de tomber dans ce piège et concentrons nous aux exigences de transparences des élections à venir et de démocratie citoyenne en faisant accepter les listes de candidats à ces élections comme l'ont recommandé les Assises nationales. Refusons d'être divertis et reprenons notre combat pour la République Démocratique et Citoyenne

 

Quant à la traque des biens mal acquis, il faut éviter de tomber dans la confusion en voulant traquer tout le monde à la fois, c'est à dire personne. Il faut qu'il y ait un début crédible mené jusqu'au bout dans le respect des procédures judiciaires en vigueur dans notre pays, en attendant de pouvoir les améliorer. Il n'est que dans l'intérêt de ceux qui sont actuellement poursuivis, que la procédure tombe dans la confusion pour ne pas aboutir. Veillons à ce qu'elle aboutisse pour que la jurisprudence sénégalaise nous aide à traquer tous les autres qui se sont servis de manière indue des deniers publics et/ou des positions publiques que le peuple leur avait momentanément confiés. Laissons les chiens aboyer, puisque la caravane s'est déjà ébranlée, et faisons tout pour qu'aucun obstacle ne puisse barrer sa route ou la détourner de sa destination initiale.

 

Ibrahima Sène

 

 

Section: 
Quelle reforme pour le code du travail au Sénégal
Macky Sall, PASTEF et la vérité qu’on refuse de dire
Colloque du Gingembre Littéraire : vers une justice postcoloniale ? : Le Portugal face à ses responsabilités historiques
LEOPOLD SEDAR SENGHOR  PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE du SÉNÉGAL : RAPPEL HISTORIQUE
Le Phosphate Sénégalais : Un Levier de Croissance Économique ?
REDUCTION DE L'AIDE PUBLIQUE AU DEVELOPPEMENT : Quels impacts et quelles alternatives pour les pays africains ?
L’innovation militaire au Sénégal : Entre ambition et précautions
Oignons et pommes de terre : Les prix s’envolent, la spéculation commence à s’installer, et les mesures prises semblent ne pas convaincre
La candidature de M. Hott à la présidence de la BAD
Election de Sidi Ould Tah a la tête de la Bad : Soit une preuve d’amnésie, de tolérance des noirs africains ou de grand enfants
Macky SALL À L'ONU : DE L'URGENTE NÉCESSITÉ DE SOUTENIR SA CANDIDATURE !
Zone CFA : Trois forces financières mondiales à surveiller de près !
Sénégal, pays de paradoxes
Plaidoyer pour un Acte 4 de la Décentralisation : Pour des Territoires Résilients, Autonomes et Transformateurs
L’Horticulture : Une Science au Cœur de l’Avenir Agricole et Écologique
Le Sénégal, l’Alliance des Etats du Sahel (AES) et la prochaine vague démocratique : Fascination de la Négation des valeurs du Sénégal
UNE OPPOSITION MINORITAIRE FACE AU DIALOGUE : Le choix risqué du boycott
Gaza ou l’effacement méthodique
DIALOGUER, VOUS DITES…
Des intellectuels, écrivains, constitutionalistes, chercheurs, économistes et sociologues, pour la préservation de la république, la sauvegarde des libertés et droits fondamentaux