La 29e édition des Journées cinématographiques de Carthage (Jcc) aura lieu du 3 au 10 novembre 2018, à Tunis. Le Sénégal est l’un des trois pays invités d’honneur. A cet effet, une délégation tunisienne séjournera à Dakar cette semaine pour rencontrer les autorités sénégalaises.

Avec le Festival panafricain du cinéma et de l’audiovisuel de Ouagadougou (Fespaco), les Journées cinématographiques de Carthage (Jcc) sont les plus grandes rencontres du cinéma du continent africain. De biennale, les Jcc sont passées à un festival annuel depuis quelques années. Elles ont fêté leurs 50 ans d’existence en 2017. Etant une plateforme incontournable pour la promotion du 7e art, ces journées sont, selon les initiateurs, une manifestation dont la vocation fondatrice est de présenter des films et d’organiser des rencontres entre public, auteurs, réalisateurs, producteurs, distributeurs, techniciens, interprètes et tous les intervenants dans le domaine cinématographique.

L’objectif principal de ces journées est la mise en valeur et la promotion des cinématographies africaines et arabes. Ces belles rencontres, qui se tiennent cette année du 3 au 10 novembre 2018 pour leur 29e édition à Tunis, ont trois pays invités d’honneur. Le Sénégal fait partie de ce trio, informe un communiqué de la Direction de la cinématographie parvenu à ‘’EnQuête’’.

A cet effet, la note informe qu’une mission des Jcc, conduite par son directeur général Mohamed Nejib Ayed, en compagnie de son chargé des relations internationales Taoufik Jabeur, séjournera à Dakar du 7 au 10 août 2018, ‘’pour présenter ce festival et justifier le choix honorifique porté sur le Sénégal aux autorités ainsi qu’à la communauté culturelle et cinématographique du Sénégal’’, indique le communiqué. Dans ce cadre, il est prévu une rencontre avec le directeur de cabinet du ministre de la Culture, Lamine Sarr, Abdou Latif Coulibaly étant absent du pays. Ce sera ce mercredi matin. Dans l’après-midi, la délégation aura une séance de travail avec la Direction de la cinématographie. Après cette dernière, M. Ayeb et ses collègues visiteront le complexe cinématographique Sembène Ousmane.

Le parrain de ce complexe est d’ailleurs bien connu et adulé à Tunis comme il l’est partout en Afrique. A Tunis, beaucoup voient en Sembène et en Tahar Chéria, fondateur des Jcc, les pères du cinéma africain.  Le jeudi 9 août, est prévue une rencontre avec les professionnels du cinéma, les réalisateurs dont les films sont retenus, la presse nationale et étrangère. Elle se tiendra à l’institut Sup’Imax.  Dans l’agenda des hôtes tunisiens, est mentionné un tour au monument de la Renaissance africaine. Travail et découvertes seront donc au rendez-vous.

Par ailleurs, pour la présente édition, les inscriptions des films en compétition officielle, long et court métrage, se poursuivent  jusqu’au 15 août 2018. Il en est de même pour les films hors compétition  à la sélection Carthage Ciné-Promesse et les films en cinéma du monde.  

HABIBATOU WAGNE