Nicole et Arame , un partenariat mort-né

Pour se lancer dans les affaires, la dame Nicole s'est tournée vers Arame, une commerçante aguerrie, afin d'intégrer le monde du ''bénéfice'' et des ''pertes''. Pour sa première opération, Nicole dit avoir remis à sa toute nouvelle partenaire la somme de 8 millions de francs Cfa. Objectif : importer de la marchandise de Chine.
Tout se passe bien dans un premier temps : la marchandise est achetée, les frais de transports payés et le dédouanement, fait à Dakar. Puis commencent les problèmes au moment de l'écoulement de la marchandise qui s'est effectué à perte. Mais la partie civile, Nicole donc, a exigé le respect des clauses du contrat moral liant les deux parties, et réclame un bénéfice préétabli de 1,2 million de francs et devant couvrir les dettes contractées au niveau de la banque.
Du côté de Arame, donc de la défense, c'est un tout autre discours qui est servi. «Subir une perte n'a jamais été un délit», indique l'avocat de la commerçante. Selon lui, le délit d'abus de confiance doit être articulé à «l'acte légal, moral ou matériel». En plus, sa cliente a rendu tout le gain issu de la vente au fils de la plaignante, soit un montant de 7,2 millions de francs Cfa, supérieur à celui escompté par Nicole. «Où est-il écrit que dans la commerce, on ne réalise que des bénéfices ? Elle aurait dû savoir que si c'était le cas, tout le monde serait devenu commerçant», s'est emporté l'avocat de Arame qui a bien sûr plaidé la relaxe de sa cliente. Le délibéré de cette affaire a été fixé au 2 avril prochain.
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