Publié le 2 Apr 2014 - 00:33
ACCÈS AUX TRAITEMENTS ANTIRÉTROVIRAUX

L’Afrique traîne le pas, le Sénégal sort du lot

 

Pour faciliter l’accès aux traitements antirétroviraux, l’Organisation des Nations Unies pour la lutte contre le Sida (Onusida) compte établir de nouvelles cibles, surtout dans le continent africain qui  traîne toujours le pas.

 

Mettre 15 millions de personnes vivant avec le VIH dans le monde sous traitement antirétroviral (ARV) d'ici 2015 dont 6 millions en Afrique. C'est l'objectif que s'est fixé  l’Organisation des Nations Unies pour la lutte contre le Sida (Onusida). Mais Selon le directeur régional de l'Onusida chargé des régions d'Afrique centrale et d'Afrique de l'Ouest, le Docteur Mamadou Diallo, à quelques mois de cette date butoir, l'Afrique n'a pas encore atteint la moitié de ce chiffre. 

''Il ne nous reste pratiquement que 20 mois d'ici décembre 2015. Nous devons accélérer le rythme et changer notre façon de faire si nous voulons atteindre cet objectif’’, a dit le Dr Diallo hier au cours d'une consultation régionale sur la définition de nouvelles cibles pour l’accès aux ARV en Afrique.
 
De ses explications, il ressort que 4 personnes  sur 10  ont accès au traitement en Afrique. Le Sénégal est à 8 cas sur 10. ''Malheureusement, moins de 2 à 3 personnes sur 5 ont le courage pour aller faire le test. Cela nous enlève près de 50% de notre capacité à mettre les gens sous traitement. De nouvelles cibles sont donc nécessaires pour guider l'action.''
 
A l'en croire, si les pays veulent éliminer la maladie, il faut les thérapies antirétrovirales. Car les autres traitements viennent en appui. Des progrès remarquables ont été notés sur tous les plans. C'est ainsi qu'en  Afrique de l'Ouest et du  Centre, il y avait moins de 800 personnes sous traitement en 2005. Pendant la même période, près de 5 à 10% des femmes enceintes ont été dépistées et traitées.
 
Nous  avons  aujourd'hui  près de 2 millions de cas sous traitement avec un taux régional de 50%. Le Sénégal sort du lot avec un taux de  60%, a expliqué le docteur Mamadou Diallo, selon qui,  le nombre de nouvelles infections a baissé de près de 40%.
 
Une situation qui trouve son explication dans l'adoption de  nouvelles stratégies dans la lute contre la pandémie du Sida. Il s'agit entre autres de l'utilisation de nouvelles molécules de traitement, du test rapide, du dépistage pour l'ensemble des femmes en état de grossesse qui viennent en consultation prénatale, réduisant ainsi le risque de  transmettre la maladie à l'enfant.   
 

Viviane DIATTA

 

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