500 millions de pieds cubes seront traités par jour
D'après un communiqué rendu public, l’Unité flottante de production, de stockage et de déchargement (FPSO) est bien arrivée à Grand Tortue Ahmeyim (GTA) GNL phase 1, situé au large de la Mauritanie et du Sénégal. Il devrait traiter plus de 500 millions de pieds cubes standard de gaz par jour.
Le projet GNL de GTA a franchi une étape majeure, avec l'arrivée du navire FPSO.
En effet, fait-on savoir, il devrait traiter plus de 500 millions de pieds cubes standard de gaz par jour. De même, ajoute-t-on, "il éliminera l’eau, les condensats et les impuretés du gaz avant de les transférer par gazoduc vers le navire de gaz naturel liquéfié flottant (FLNG) à la plate-forme du hub, à environ 10 km des côtes.
Dans le même sillage, renseigne-t-on dans la note, "le gaz sera refroidi par cryogénie, liquéfié et stocké avant d’être transféré dans des méthaniers pour être exporté, tandis qu’une partie sera affectée à la satisfaction de la demande croissante dans les deux pays d’accueil".
En effet, explique-t-on, le navire FPSO est arrivé au sein du projet Grand Tortue Ahmeyim (GTA) GNL phase 1, situé au large de la Mauritanie et du Sénégal. Pour une capacité d'accueil allant jusqu'à 140 personnes en fonctionnement normal, il est constitué de plus de 81 000 t d’acier, de 37 000 m de bobines de tuyaux et de 1,52 million de mètres de câbles. Il a également fait l’objet de plus de 330 000 inspections.
En outre, fait-on savoir, "le navire FPSO est en train d’être amarré à 40 km des côtes, à une profondeur d’eau de 120 m. Il sera exploité par BP, pour le compte des partenaires du projet BP, Kosmos Energy, Petrosen et SMH". Ce projet, dit-on, permettra de produire du gaz à partir de réservoirs situés en eau profonde, à environ 120 km des côtes, grâce à un système sous-marin. Après l’achèvement de sa construction au chantier naval Cosco Qidong Shipyard (Chine), renseigne-t-on, le navire a parcouru plus de 12 000 miles nautiques jusqu’au site GTA.
Selon le vice-président senior de BP pour la Mauritanie et le Sénégal, Dave Campbell, "BP investit dans le système énergétique d'aujourd'hui et de demain et la phase 1 de GTA représente cet investissement en action. Et, dit-il, il s’agit d’une étape majeure pour la phase 1 du projet GTA, un projet innovant de développement du GNL qui ouvre la voie à l’exploitation des ressources gazières de la Mauritanie et du Sénégal".
Ainsi, a-t-il souligné, "le navire FPSO a parcouru la moitié du globe et son arrivée en toute sécurité et son installation témoigne de la résilience, des compétences, du travail d’équipe et des efforts considérables de tous les partenaires impliqués. Nous nous concentrons désormais entièrement sur la réalisation sûre du projet, tout en travaillant en vue de la mise en production du gaz".
Dans la même veine, fait-on savoir, "la phase 1 du projet GTA devrait produire environ 2,3 millions de tonnes de GNL par an, pendant plus de 20 ans. Il s’agit du premier développement gazier dans ce nouveau bassin au large des côtes sénégalo-mauritaniennes". Aussi, dit-on, "avec des puits situés à des profondeurs d’eau allant jusqu’à 2 850 m, la phase 1 du projet GTA dispose de l’infrastructure sous-marine la plus profonde d’Afrique. Cet investissement de plusieurs milliards de dollars s’est vu accorder le statut de Projet national d’importance stratégique par les présidents de la Mauritanie et du Sénégal".
Prévisions du projet
Par la même occasion, renseigne-t-on, "pour utiliser les clauses d’exonération de la loi américaine de réforme des litiges sur les titres privés de 1995 (loi PSLRA) et la doctrine générale des mises en garde, BP offre la mise en garde qui suit".
En effet, explique-t-on, "ce document contient des prévisions, des projections et des énoncés prévisionnels, c’est-à-dire des énoncés relatifs à des événements et circonstances futurs, et non passés, qui peuvent être liés à une condition financière, à des résultats des opérations et activités de BP et à certains des plans et objectifs de BP concernant ces éléments’’.
De par leur nature, "ces énoncés prévisionnels impliquent des risques et des incertitudes, car ils se rapportent à des événements et dépendent de circonstances qui se produiront ou pourraient se produire et qui échappent au contrôle de BP". Les résultats réels, dit-on, "peuvent différer matériellement de ceux exprimés dans ces énoncés, en fonction de plusieurs facteurs, notamment les facteurs de risque établis sous la rubrique ' Facteurs de risque', dans le dernier rapport annuel de BP et dans le formulaire 20-F, déposés auprès de la US Securities and Exchange Commission et dans nos rapports publics plus récents".
FATIMA ZAHRA DIALLO