État et MFDC invités à ''formaliser le cessez-le-feu précaire''
Des femmes ont appelé, jeudi à Oulampane (Bignona), l’État du Sénégal et le Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC, rébellion) à ''formaliser le cessez-le-feu précaire'' constaté depuis quelques mois dans la région sud du pays. L'appel a été lancé jeudi, par des militantes du Comité régional de solidarité des femmes pour la paix en Casamance (USOFORAL). Elles ont choisi la célébration de la Journée internationale de la femme rurale pour déclarer dans un texte rendu public : ''Nous appelons l’État du Sénégal et le MFDC à formaliser ce cessez-le-feu précaire qui est certes une manifestation de la volonté des deux parties à négocier, mais qui ne nous rassure pas complètement.''
Et à les en croire, ''les facilitateurs qui ont la confiance des parties prenantes au conflit ont à créer des conditions pour se parler et harmoniser les démarches pour se hâter vers la table des négociations''. Ces braves femmes, en provenance d'Adéane, de Nyassia, d'Enampore, de Ziguinchor et de la Gambie, à l'avant-garde du combat pour une paix définitive en Casamance, ont insisté, persistant même : ''Nous ne voulons plus juste des déclarations d’intention. Nous voulons des actes plus concrets. Que l’État ou le MFDC proposent des dates, un calendrier, qu'on sente réellement des avancées''.
EnQuete