Publié le 23 Dec 2022 - 10:25

CNTCS

 

"Nous exigeons le respect des accords signés par rapport aux indemnités à l'endroit de tous les contractuels y compris les administrateurs et les chauffeurs, à savoir l’indemnité de logement, la prime de risque, la prime de fonction, la prime d'itinérance et l’indemnité de représentation paramédicale.  Les contractuels doivent bénéficier des heures supplémentaires, car ils occupent les mêmes fonctions et ont les mêmes responsabilités  que les fonctionnaires, le rappel des années de contractualisation et la prise en compte de ces années  une fois intégrés dans la Fonction publique.

Nous exigeons aussi le recrutement des contractuels communautaires et la revue de la loi sur la délégation médicale des paramédicaux, le rôle des paramédicaux pour situer les responsabilités de tout un chacun’’. Cette exigence est du coordonnateur du Collectif national des travailleurs contractuels de la santé (CNTCS). D’après Mamadou Ka, les contractuels doivent pouvoir passer des concours professionnels comme les techniciens supérieurs et autres corps ont la possibilité d’en faire. Ils réclament aussi la cotisation des contractuels à l'Ipres et l'audit de  l’effectivité  de ces versements, la disponibilité des bulletins de salaire dans la plateforme E-solde.

...‘’Nous demandons une audience à la ministre de la Santé pour mieux énumérer nos préoccupations. Concernant la reconstruction de l'hôpital Le Dantec, les syndicats avaient trouvé un accord avec les autorités, concernant le redéploiement des agents contractuels au niveau des autres structures sanitaires. Mais à notre grande surprise, cet accord n'est pas respecté. En effet, une quinzaine de travailleurs courent derrière le renouvellement de leurs contrats. Ils sont tous des pères de famille, des responsables qu'ils menacent de rompre définitivement leurs contrats à cause de la sortie qu'ils ont faite pour dénoncer cette situation.

Actuellement, les contractuels sont les maillons faibles du système sanitaire. Nous n'acceptons pas qu'ils soient les agneaux du sacrifice. Nous interpellons le président de la République, la ministre de la Santé et le ministre du Travail de régler dans les plus brefs délais cette situation, sinon nous allons mobiliser les autres syndicats pour paralyser le système. Trop, c'est trop!’’, a-t-il menacé hier lors d’un point de presse.

Avant d’ajouter : ‘’Les contractuels de la santé sont confrontés à des problèmes. Ces  agents  qui constituent un maillon essentiel du système de santé au Sénégal. Vous conviendrez avec moi que nous constituons une entité incontournable du système de santé au Sénégal, surtout que nous servons dans les points de prestations les plus reculés et inaccessibles du pays.

Chose que nous faisons avec gratitude, abnégation et avec beaucoup d’engagement pour l’atteinte des indicateurs. Malgré tous les efforts que nous fournissons tous les jours, nos situations empirent. Les contrats qui nous lient sont censés être en principe des CDD, c’est-à-dire renouvelables une seule fois pour devenir  des CDI, selon le Code du travail. Ainsi, nous vous informons que des contrats sont renouvelés plus de 15 fois, entraînant ainsi de nombreux décisionnaires une fois recrutés dans la Fonction publique.

Nous souhaitons que ces recrutements se fassent selon l’année d’obtention du diplôme’’. Selon lui, les contractuels sont marginalisés. A la fin du mois de novembre, beaucoup d'entre eux ont subi des ponctions de salaires exorbitantes allant jusqu'à 100 000 F CFA pour des causes de grève, justifie l'autorité. Alors qu'aucun fonctionnaire n'a subi une ponction pareille. Donc, ceci montre, à ses yeux, un manque de respect envers ces contractuels, dont chaque jour, des autorités du ministère les menacent de rupture de contrat sans fondement.

 

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